Tour de France - Aurélien Paret-Peintre: «Je n'ai pas envie de me prendre la tête»

Sans faire de bruit, les Decathlon AG2R La Mondiale ont signé une performance solide dans une deuxième étape de Tour de France explosive ! Alors que ses compatriotes Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hôtels), Romain Grégoire (Groupama-FDJ) ou Julian Alaphilippe (Tudor Pro Cycling Team) ont tenté des choses pour s'isoler dans le final, Aurélien Paret-Peintre a quant à lui choisi de défendre ses chances au sprint à l'arrivée à Boulogne-sur-mer. A juste titre puisque le français est allé chercher une belle 7e place, synonyme de sa bonne forme.
Vidéo - Aurélien Paret-Peintre après l'arrivé de la 2e étape
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"Tu ne peux pas tricher dans un final comme ça"
Même s'il n'est pas parvenu à suivre Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG), Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) ou Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), Aurélien Paret-Peintre est parvenu à revenir pour jouer la victoire : "C'était difficile, on était venus reconnaître mercredi et c'était un bel avantage, le final était vraiment dur. Je connaissais bien, je n'avais pas trop envie de me louper, hier je jouais pas le classement général mais c'est toujours ennuyant de perdre du temps et avec la place d'aujourd'hui ça permettait d'être placé au classement général. J'étais bien déçu hier soir, j'avais envie de faire une bonne étape, on avait envie de remettre un peu de l'ordre. Je suis content d'être venu sur le Tour, j'en ai fait que deux dans ma vie pour l'instant. Je suis content, je suis avec les cadors, c'était à la pédale, on voit que je suis juste derrière, pas très loin. Dans la première bosse ils sont partis forts, après ils avaient besoin de souffler. Le final était un peu stratégique, j'étais bien placé pour le sprint après voilà, c'est Van der Poel, Pogacar, je ne peux pas faire beaucoup mieux, même si on espère toujours plus. Un top 10 en tout cas c'est cool pour l'équipe."
Après sa déconvenue de la veille, le Savoyard se rassure et pourra rapidement retrouver un terrain à sa convenance, tout en clarifiant son rôle sur ce Tour de France : "Ca veut dire que les jambes sont là. Aujourd'hui, tu ne peux pas tricher dans un final comme ça donc les jambes sont bonnes, c'est cool. S'il y avait eu Bastien Tronchon j'aurais peut-être été plus offensif, là je voulais quand même pas sacrifier mes chances en tentant ma chance parce que sur le Tour on ne peut pas faire n'importe quoi et finir 20e à l'arrivée, c'est important de sécuriser un top 10 pour l'équipe. J'ai bien géré, je savais qu'à 500-600 m ça allait replatir, j'ai essayé de me replacer et Van der Poel s'est mis devant à 300 m et il a lancé. Je savais qu'il fallait lancer dans le virage, j'ai fait comme je pouvais dans les 100 derniers mètres. J'ai pas envie de me prendre la tête avec le général, je l'ai fait plusieurs fois, j'ai buté. Là on a encore passé une bonne journée avec Felix qui arrive devant, c'est vraiment important."