Tour de France - Jonas Vingegaard : «On voulait que Wout Van Aert gagne mais...»
Ce dimanche 6 juillet, les 182 coureurs du Tour de France 2025 s’élançaient pour l’étape la plus longue de cette 112e édition entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, avec 2 550 mètres de dénivelé au programme et un bel enchaînement de trois bosses dans un final explosif et mouvementé. Au bout de cette journée, c’est l’ultra favori de cette étape, le Néerlandais Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck), qui s’est imposé devant le champion du monde Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG) et le Danois Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike). Ce dernier s’est exprimé au micro de Cyclism'Actu pour parler de l’objectif principal de l’équipe sur cette deuxième étape.
Vidéo - Jonas Vingegaard au micro de Cyclism'Actu
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"Je n’ai pas encore eu de burn-out..."
Après l’étape, le double vainqueur de la Grande Boucle (2022 et 2023) s’est confié à notre micro de Cyclism'Actu et a déclaré : "Il y a beaucoup de stages d'entraînement et de stages en altitude dans l’année, donc c’est aussi difficile pour ma vie de famille. Je roule encore, donc au moins je n’ai pas encore eu de burn-out. Bien sûr, notre objectif est de remporter le classement général, mais nous avons aussi d’autres objectifs, comme gagner des étapes. Jusqu’à présent, nous voulions viser l’étape avec Wout, mais il ne se sentait pas très bien, alors j’ai essayé de gagner. Je ne m’attendais pas à terminer troisième sur une étape comme celle-ci, donc oui, je suis évidemment très content de mes jambes.
On voulait tout faire pour que Wout Van Aert gagne aujourd’hui. Je pense qu’il n’avait pas les jambes, alors on a essayé de gagner avec moi et même avec Matteo Jorgenson. Finalement, ça s’est bien passé. On aurait aimé gagner l’étape avec Wout aujourd’hui. Troisième, c’est le maximum qu’on puisse faire aujourd’hui. Pour être honnête, c’est très intense ici quand on commence des étapes comme celle-ci. Personnellement, j’ai préféré les deux dernières éditions, où c’est dur dès le départ. C’est beaucoup plus stressant, mais ça fait partie du Tour de France", conclut Jonas Vingegaard après cette 2e étape.
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