Tour de France - Gianetti : «Doublé Giro-Tour... Pogacar est un phénomène»
Après avoir été pendant deux ans dans le rôle du battu, Tadej Pogacar a repris le pouvoir sur le Tour de France en 2024 et ajouté une troisième Grande Boucle à son extraordinaire palmarès. Un soulagement pour le Slovène, qui a beaucoup souffert d'avoir perdu deux années de suite face à Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), mais aussi pour son équipe UAE Team Emirates, dont on a vu l'immense joie après le passage de la ligne d'arrivée par le maillot jaune.
Vidéo - Mauro Gianetti après le 3e Tour de France de Tadej Pogacar
Lire la suite de l'article
Tour de France - Tadej Pogacar : "La plus belle époque de l'histoire du vélo" #Pogacar #TDF2024 #TDF #Nice #UAE #Vingegaard https://t.co/huc28OqHXe #cyclisme #cycling
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) July 21, 2024
"On a réussi à réaliser quelque chose d'important"
Retrouvé près du bus de la formation émiratie, Mauro Gianetti a dit tout son bonheur d'avoir vu son champion monter sur la plus haute marche du podium du Tour, et ce seulement deux mois après avoir remporté le Tour d'Italie. "Le sentiment, c'est de la joie. En ayant mis toutes les forces qu'on avait à notre disposition, on a réussi à réaliser quelque chose d'important en faisant, 26 ans après Marco Pantani, le doublé Tour d'Italie - Tour de France. C'est énorme", raconte le manager général d'UAE Team Emirates au micro de Cyclism'Actu.
"On n'avait pas la pression ou l'obligation de gagner en arrivant sur ce Tour de France"
"Gagner le Tour, c'est déjà une grande satisfaction, mais le fait que ça vienne après le Giro, c'est quelque chose d'important. Et on savait qu'il y avait la possibilité de le faire avec Tadej (Pogacar) car c'est un phénomène. C'était un rêve, c'était un but, mais on n'avait pas la pression ou l'obligation de gagner en arrivant sur ce Tour de France. On a pris les choses jour après jour et on a laissé les choses venir", poursuit et conclut le patron d'une équipe UAE Team Emirates qui a survolé le classement par équipes, plaçant donc un coureur sur la plus haute marche du podium, mais aussi un autre au pied de celui-ci (Joao Almeida) et un autre à la sixième place (Adam Yates).
Lenny Martinez : "Un podium sur un Grand Tour ? C'est trop loin encore"