Tour de France - Enric Mas : «On a joué au chat et à la souris avec Carapaz»
Enric Mas (Movistar) conclu son Tour de France d'une belle manière avec une 5e place sur la dernière étape en ligne. L'Espagnol a été l'un des premiers attaquants de la journée et il a animé l'étape. Il était l'un des plus forts avec Richard Carapaz (EF Education-Easy Post). Les deux grimpeurs ont passé leur dernière ascension à s'attaquer sans cesse, mais ni l'un, ni l'autre n'a réussi à s'isoler. Finalement, c'est le rythme de Jonas Vingegaard (Visma | Lease a Bike) qui est venu à bout de Mas, récompensé par le prix de la combativité.
Vidéo - Enric Mas récompensé par le prix de la combativité
Lire la suite de l'article
"Je suis payé pour me battre au classement général..."
Mas est revenu sur son étape : "Nous avons vu que la victoire allait nous coûter un peu plus cher que prévu et, en effet, ce n'était pas possible. Richard Carapaz et moi avons joué au chat et à la souris. Il n'y avait pas d'entente entre nous et nous avons été repris par l'arrière. Cependant, la raison pour laquelle l'échappée ne s'est pas terminée n'est pas due à ce moment, mais au manque de coopération dans d'autres moments de l'échappée et au fait que certaines équipes ont emmené le peloton pour nous empêcher de prendre plus d'avantage. Quoi qu'il en soit, nous sommes passés tout près de la victoire."
Rapidement distancé au général, Mas a découvert un autre type de Tour : "J'ai apprécié cette étape et ce Tour, découvrant un cyclisme totalement différent de ce que j'avais connu jusqu'à présent. J'ai pu aider mes coéquipiers : Fernando (Gaviria) dans les sprints, d'autres à la recherche de l'échappée... et aujourd'hui ils m'ont aidé. Cependant, je pense que je suis payé pour me battre pour le classement général, alors nous le ferons à la Vuelta. Le prix de la Combativité n'est pas la raison pour laquelle j'aime monter sur le podium. Cependant, c'est un beau geste de la part des organisateurs du Tour de reconnaître et d'apprécier la façon dont je cours ces jours-ci."
Jonathan Milan : Les courses deviennent de plus en plus dangereuses..."