Tour d'Italie - Tadej Pogacar : «Je n'ai jamais cru qu'on pouvait gagner»
Victorieux la veille, Tadej Pogacar n'était pas rassasié sur la 3e étape du Tour d'Italie. Tout commence à 3 kms de l'arrivée, sous l'impulsion de Mikkel Honoré (EF Education Easy-Post) dans une bosse non-répertoriée (1,8 km à 4,2%). Le Danois attaque, le leader d'UAE Team Emirates se glisse dans sa roue, suivi de près par Geraint Thomas (INEOS Grenadiers). Honoré lâche, mais le duo poursuit l'effort sur le plat, malgré une meute de sprinteurs avides d'enfin s'exprimer sur ce Giro. Même si le Britannique se range dans la roue du Slovène qui assure le rythme dans les dernières centaines de mètres. Finalement, le maillot Rose et son dauphin sont repris à environ 200 mètres du bout. L'étape se jouera au sprint, avec la victoire de Tim Merlier (Soudal Quick-Step), mais une fois encore Tadej Pogacar n'aura pas compté ses coups de pédale.
Vidéo - Tadej Pogacar a tenté un coup de folie sur cette 3e étape !
Lire la suite de l'article
Malgré le show de Tadej Pogacar et Geraint Thomas en personne dans le final, la 3e étape du #GirodItalia s'est bien conclue par un premier sprint massif à Fossano, avec la victoire du Belge Tim Merlier !
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) May 6, 2024
A suivre sur https://t.co/dHJXT3R5xh pic.twitter.com/wqNBdObqZz
"Un bon effort pour moi..."
"Aujourd'hui, on était tranquille pendant 2 heures, raconte Tadej Pogacar en point presse. Ensuite, les sprinteurs dans la courte montée se sont montrés super rapides, le groupe s'est partagé. Dans la dernière montée, il y a eu l'attaque de Mikkel Honoré, je l'ai suivi et j'ai vu qu'il y avait un écart. Geraint Thomas a suivi et on a maintenu notre effort. Mieux vaut être devant que de rester dans le peloton. Donc c'était une bonne journée. Je n'ai jamais cru qu'aujourd'hui était une étape que je pouvais gagner. A la fin, il ne restait que 400 mètres je crois (200 mètres), mais c'est une distance tellement longue ! On était encore loin de l'arrivée. C'est un peu comme un jeu en fait, comme à l'époque des amis où on s'attaquait sur le plat et dans des petites montées. Mais cela reste un bon effort pour moi, et c'était bien de forcer un peu sur les jambes."
Alexandre Vinokourov : "Après 3 à 4 mois et demi en béquilles..."