Tour de France - Tadej Pogacar : «Le 14 juillet, ce sera difficile à contrôler...»
Une triste journée pour Tadej Pogacar et son équipe UAE Team Emirates-XRG. S'il n'a pas perdu de temps à l'issue de cette 9e étape du Tour de France courue à une allure folle et bien plus animée que prévu en raison du numéro de Jonas Rickaert et Mathieu van der Poel, restant vigilant face aux tentatives de bordures de la Visma | Lease a Bike, le champion du monde slovène a en revanche définitivement perdu son principal lieutenant pour la montagne pour ces trois semaines de course, à savoir Joao Almeida. Après avoir souffert et s'être accroché pendant deux jours suite à sa lourde chute vendredi, le Portugais a finalement été contraint d'abandonner en pleine étape. Forcément, le maillot Jaune lui a rendu hommage après l'arrivée.
Vidéo - Tadej Pogacar après la 9e étape, fatale à Joao Almeida
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"Le 14 juillet... tous les coureurs français voudront briller, ce sera difficile à contrôler"
"C’était déjà incroyable de voir comment Joao Almeida a supporté ses blessures ces derniers jours. Si moi j’ai souffert toute la journée aujourd’hui, je n’ose pas imaginer ce qu’il a enduré. J’ai un immense respect pour lui et je suis très triste qu’il doive quitter la course. L’avoir avec nous dans la bataille pour le général était un luxe. On va devoir revoir notre stratégie pour que son absence ait le moins d’impact possible. Il était en grande forme, et j’ai hâte de le revoir en course une fois rétabli. Et bien sûr, maintenant je veux aussi gagner ce Tour de France pour Joao", a affirmé un Pogacar plus déterminé que jamais avant de revenir sur le scénario du jour puis d'évoquer la belle bataille qui s'annonce lundi pour le 14 juillet.
"On s’attendait à une étape comme celle d’aujourd’hui à Châteauroux. La chaleur l’a rendue plus difficile, et le fait d’avoir Mathieu Van der Poel à l’avant n’a rien arrangé. C’était super dur pour une étape plate. Demain, on s’attend à une étape très chaude et exigeante. Il y aura une énorme bagarre pour prendre l’échappée, car c’est la fête nationale et tous les coureurs français voudront briller. Ce sera difficile à contrôler, mais on sera attentifs aux mouvements des autres équipes. Ce n’est pas l’étape la plus dure du parcours, mais elle offre beaucoup de possibilités, y compris pour le classement général", a-t-il conclu.
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