Tour de France - Simon Guglielmi : «J'ai bien envie de recommencer»
Si Nans Peters (AG2R Citroën Team) et Pierre Latour (TotalEnergies) ont réalisé un beau numéro dans le final, c'est logiquement le coureur qu'ils ont rejoint à environ 75 kilomètres de l'arrivée à Bordeaux, Simon Guglielmi, qui a été élu le combatif de la 7e étape du Tour de France. Parti dès le kilomètre 0 en compagnie de Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies), Jonas Abrahamsen (Uno-X Pro Cycling Team) et Nelson Oliveira (Movistar Team), le coureur de la Team Arkéa-Samsic a très vité été abandonné par le Français, le Norvégien et le Portugais, et c'est donc seul qu'il a ouvert la route du Tour durant pratiquement 100 bornes. "Monter sur le podium du Tour, c'est quelque chose d'exceptionnel", confie le Savoyard lors de la cérémonie protocolaire.
Vidéo - La réaction de Simon Guglielmi, le combatif de la 7e étape
Lire la suite de l'article
#TDF2023📷 3e sprint sur ce #TourdeFrance et 3e succès pour Jasper Philipsen (Alpeicn-Deceuninck). Le maillot vert s'impose devant Mark Cavendish et le prive d'une 35e victoire. Biniam Girmay termine 3e. A suivre sur https://t.co/hItDtvxPXApic.twitter.com/eMu7jIsZU7
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) July 7, 2023
"Je trouve ça dommage que plus personne n’ait envie d’y aller"
"C’était une longue journée, mais plaisante. Ce matin, dans le bus, j’ai envoyé quelques messages à des copains d’autres équipes pour qu’ils se motivent avec moi, mais ça n’a finalement pas marché. Lorsque les autres se sont relevés, c’est surtout parce que leurs directeurs sportifs leur ont demandé. Je trouve ça dommage que plus personne n’ait envie d’y aller, et si cela continue, il n'y aura plus d’étapes de sprints. La suite ? J’ai bien envie de recommencer, mais cette fois-ci pour viser la victoire d’étape, pas seulement pour montrer le maillot. Ce sera peut-être pour essayer d’aller gagner avec quelqu’un d’autre de l’équipe, comme Warren Barguil ou Clément Champoussin", conclut celui qui portera donc le dossard gris samedi entre Libourne et Limoges.
Clément Champoussin : "L'ambiance est moins stressante qu'en France"