Tour de France - Marc Madiot : «Les gros ne laissent rien passer... compliqué»
Deuxième vrai sprint de ce Tour de France et première victoire pour le puissant sprinteur italien Jonathan Milan (Lidl-Trek), qui a devancé au sprint Wout Van Aert (Team Visma | Lease a Bike) et l’Australien Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck). Ce samedi 12 juillet, la joie de la formation Lidl-Trek a été plutôt contrastée avec la journée assez compliquée qu’a vécue l’équipe française Groupama-FDJ, qui n’a pas pu sprinter avec son sprinteur Paul Penhoët, victime d’une crevaison dans les derniers kilomètres de la course. Le manager général de l’équipe française s’est exprimé à notre micro de Cyclism'Actu sur cette journée frustrante pour Groupama-FDJ, mais aussi sur leurs ambitions pour le reste de ce Tour de France.
Vidéo - Marc Madiot après l'arrivée de cette 8e étape à notre micro
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"Les crevaisons ? Peut-être des clous jetés..."
"Ça n’a pas du tout marché, mais c’est la course", débute le manager général de la formation Groupama-FDJ. "Dommage, il y a eu beaucoup de crevaisons au même endroit, donc on peut imaginer qu’il y a peut-être eu des clous jetés sur la route. C’est pas terrible. Ça fout une journée en l’air, quoi. C’est dommage. Paul Penhoët a crevé, donc c’était fini. C’était le sprint idéal pour lui, en faux plat montant comme ça, c’était ce qu’on pouvait espérer de mieux. J’y pensais depuis longtemps. On savait qu’il était pas mal, donc on a beaucoup misé sur lui aujourd’hui. À la sortie, on fait zéro pointé. De toute façon, le Tour continue. Demain, il y aura sans doute une autre opportunité, mais c’est un sprint qui nous convient moins, je pense. Si je me rappelle bien l’arrivée. Après, on verra. Mais non, je suis très déçu. Très, très déçu. Frustré et déçu, les deux, parce que c’est une occasion de perdue, quoi. Il y avait une belle carte à jouer aujourd’hui samedi.
On va essayer d’aller à la relance, mais il y a beaucoup de monde qui veut y aller pour les échappées, et il y a peu d’échappés qui s’en vont. Donc on verra. Tout le monde veut être devant, et puis les gros ne laissent rien passer. Donc c’est compliqué. Mais c’est la course. De toute façon, si on n’essaye pas, on n’aura rien. Donc il faut forcément essayer, tenter d’être opportuniste, mais c’est pas évident", conclut Marc Madiot à notre micro de Cyclism'Actu.

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