Tour de France - Quentin Pacher : «Il peut y avoir un petit peu de frustration»
Le prix de la combativité est une bien triste récompense pour Quentin Pacher (Groupama-FDJ)... A l'avant dans une 17e étape de Tour de France que l'on imaginait accessible pour les échappés, le Français a finalement été repris à 8 km de l'arrivée, par un peloton finalement réglé par Jonathan Milan (Lidl-Trek). Le Bordelais était forcément déçu en passant la ligne, lui qui pensait pouvoir jouer la victoire...
Vidéo - Quentin Pacher frustré à l'arrivée de la 17e étape
Lire la suite de l'article
"Depuis le début, toutes les journées sont folles"
Avec la météo extrêmement capricieuse, on aurait pu s'attendre à des relances de l'arrière, mais ces relances n'ont malheureusement pas été suffisantes pour assurer le salut de Quentin Pacher et ses collègues d'échappée : "Depuis le début du Tour, toutes les journées sont un petit peu folles. On a vu que souvent il y avait des échappées qui se formaient assez tôt, et parfois des contres qui repartaient au fil de la journée. C'est un petit peu ce à quoi je m'attendais une fois que je me suis retrouvé devant. Et ça s'est presque passé parce que j'ai entendu que les Ineos avaient relancé dans le premier grimpeur, Wout Van Aert est revenu pas loin dans le second. Au final c'était le plan, j'aurais espéré qu'il y ait quelques coureurs qui reviennent avec nous pour qu'on puisse jouer la victoire. Ça s'est pas passé, mais au moins j'ai essayé."
Même s'il a été récompensé sur le podium, c'est la frustration qui primait chez le Français au moment de couper la ligne : "En vrai, je vais pas mentir, j'aurais préféré qu'on joue la victoire. Pas spécialement être combatif et avoir une chance de gagner l'étape. Mais voilà, je retenterai ma chance plus tard. Il faut être opportuniste, il faut saisir toutes les occasions. Parfois on est vraiment à la bataille et on n'a pas forcément la bonne ouverture au bon moment. Il peut y avoir un petit peu de frustration. Le tour se rapproche de sa fin, j'ai pas envie d'avoir trop d'énergie à Paris donc je vais mettre tout ce qui me reste dans la bataille."

Wout van Aert a testé son matos sur les pavés de Paris-Roubaix