Tour de France - Remco Evenepoel : «Je veux vite oublier cette mauvaise journée»
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Ce fut une 12e étape du Tour de France compliquée pour le porteur du Maillot blanc de meilleur jeune, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step). En effet, le champion olympique a d'abord été distancé dès les premières pentes du col du Soulor, très loin de l'arrivée, avant de revenir avec l'aide de son fidèle lieutenant Ilan Van Wilder (Soudal Quick-Step) sur les pentes du col des Bordères. Malmené tout au long de cette étape, le leader de la formation Soudal Quick-Step a bien limité la casse, terminant septième à plus de 3 minutes 35 du vainqueur du jour, le champion du monde, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG). La course au podium n'est pas encore jouée. Reste à savoir si Remco Evenepoel retrouvera ses jambes dès demain lors du contre-la-montre de Peyragudes, comme il l'a indiqué au micro de l'organisation.
Vidéo - Evenepoel a souffert ce jeudi sur la 12e étape à Hautacam
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"Je veux vite oublier cette mauvaise journée et..."
"Dès le début de la course, je n’avais pas le meilleur feeling", explique le champion olympique. "Même dans la portion plate, je ressentais les jambes lourdes. Dans les montées, j’ai essayé de trouver mon rythme et de faire une sorte de chrono de 50 kilomètres. C’était une longue bataille contre moi-même, avec la tête et avec les jambes. Je n’ai pas couru de manière intelligente. Mais c’était juste la seule manière de faire la course aujourd’hui, je ne pouvais pas courir autrement. Je me suis battu avec le podium de Paris à l’esprit. Après tout, les écarts avec Tadej [Pogacar] étaient très grands, mais avec les autres, ça allait. J’espère être mieux demain pour pouvoir faire quelque chose du chrono. Je veux rester calme et, jour après jour, oublier cette mauvaise journée. Tadej était au-dessus de tout le monde aujourd’hui. Il reste encore dix journées de course, mais il a fait un gros pas en avant pour gagner le Tour de France. Certaines équipes ont roulé aujourd’hui comme pour l’assister lui, tout ce qu’il ne faut pas faire. Il faut changer la mentalité, spécialement dès que le Maillot jaune est déjà assez loin", conclut Remco Evenepoel, au micro de l'organisation.
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