Tour de France - Romain Bardet : «Les jours sont comptés pour briller...»
Pas de surprise pour Romain Bardet dans le Grand Colombier en ce jour de fête nationale. Le grimpeur français a affiché ses limites du moment dans le juge de paix de la 13e étape du Tour de France ce vendredi en prenant la 19e place au sommet, à plus de deux minutes de ses principaux rivaux pour le classement général. Toujours pas à 100% de sa forme, l'Auvergnat a conservé sa 12e au général, mais a vu son retard sur les meilleurs s'agrandir. Mais l'important était ailleurs pour le coureur du Team dsm-firmenich, qui espère surtout retrouver l'intégralité de ses moyens physiques afin de pouvoir repartir de cette Grande Boucle avec plus qu'une simple place d'honneur. Il ne lui reste plus que quelques jours pour y parvenir. Romain Bardet s'est exprimé sur cette nouvelle journée compliquée après l'arrivée.
Vidéo - Romain Bardet après la 13e étape au Grand Colombier
Lire la suite de l'article
#TDF2023 Michal Kwiatkowski s'est imposé sur cette 13e étape du #TourdeFrance devant Maxim Van Gils et Tadej Pogacar. Le Slovène grapille quelques secondes sur Jonas Vingegaard, qui conserve son maillot jaune pour 9". A suivre sur https://t.co/hItDtvxPXA pic.twitter.com/sitVesBt5w
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) July 14, 2023
"Déjà qu'à 100% c'est difficile, alors quand on ne l'est pas... C'est un chemin de croix"
"De toute façon, sur le Tour de France, on ne s'attend pas à ce que le rythme soit facile à suivre. Les meilleurs grimpeurs sont là tous les jours, le combat est âpre. Déjà qu'à 100% c'est difficile, alors quand on ne l'est pas... C'est un chemin de croix. une infection aux bronches, a-t-il commenté, un peu abattu. Je n'arrive pas à respirer. Quand ça devient vraiment dur et que je me mets à la limite, je commence à tousser. Le Tour de France est déjà très dur quand on est à 100% mais quand on est diminué, ça tourne au calvaire".
"Il faut que je réussisse à rebondir, à me retrouver à l'avant à l'avant de la course, et surtout me soigner pour repartir de l'avant. Ce weekend, il y aura plus d'enchaînement de cols. Là, c'était une montée très dure, mais sèche. Pour les coureurs comme moi qui sont déjà très loin, il faut espérer se retrouver dans une situation plus favorable où je ne suis pas en tête à tête avec les meilleurs. On voit bien que ce n'est pas la clé pour moi sur ce Tour. On arrive en fin de 2e semaine, les jours sont comptés pour briller. Il faut donner le maximum avec les moyens qu'il me reste", a conclu Romain Bardet.
Marc Madiot lâche le poste de manager à Thierry Cornec et devient président