Tour de France - Lenny Martinez: «Essayer de marquer des points, ce n'est pas fini»
Décidément, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Lenny Martinez (Team Bahrain-Victorious) sur ce Tour de France ! En difficulté jeudi sur les terribles pentes d'Hautacam, le grimpeur français a réalisé un bon contre-la-montre à Peyragudes. La bataille n'était évidemment pas pour la victoire d'étape, il en était conscient, mais il avait à coeur de faire ce contre-la-montre à fond pour repartir du bon pied le lendemain et tenter de récupérer des points pour le maillot à pois.
Vidéo - Lenny Martinez après la 13e étape du Tour !
Lire la suite de l'article
"Ce n'était pas prévu de le faire à fond..."
Lenny Martinez n'a pas vraiment respecté les règles, mais s'est fait plaisir, avec le maillot à pois sur les épaules : "C'était pas prévu de le faire à fond, j'avais prévu de le faire un peu plus tranquille mais on m'a dit "si tu te sens bien pourquoi pas" et partir avec le maillot à pois, ça donne envie de le faire à fond. Je me sentais bien au début, j'ai un peu craqué au milieu et dans le final, la dernière rampe, ça allait, mais c'était super dur. J'ai vu que j'étais à 10 secondes de Plapp au premier intermédiaire, il a dû rouler super vite parce que... waw ! Mais après ça, j'ai commencé à craquer un peu, avec la chaleur."
Après une journée plus compliquée la veille, le porteur du maillot à pois est motivé avant des journées qui s'annoncent décisives dans la défense de sa tunique : "Je vais essayer d'aller marquer des points demain, hier je n'ai pas réussi, je n'étais pas dans une bonne journée mais ce n'est pas fini. Je pense pas avoir grillé de cartouches, au contraire c'est bien pour pas trop s'endormir parce que je sais que si mon corps se relâche après c'est compliqué donc je pense que c'est bien pour continuer d'être dans le mouvement et de rappeler au corps que ce n'est pas une journée tranquille. Quand on arrive en bas, il ne faut absolument pas regarder en haut, j'ai regardé une fois, je n'aurais pas dû. Franchement j'essayais de regarder par terre parce que c'est tellemont long que si on regarde la ligne, c'est démoralisant"
Anthony Jeanjean, premier rider de l’histoire à réussir ça