Tour d'Italie - Romain Bardet : «Le Giro... Je ne sais pas si j'y reviendrai»
Romain Bardet a vécu un Tour d'Italie en dent de scie. "J'ai eu des bons moments, et d'autres beaucoup plus difficiles", concède le leader du Team dsm-firmenich PostNL au micro d'Eurosport. Aussi peut-on lire, à Rome, une pointe de déception sur son visage, qui ne peut se réjouir d'une belle place au général - il termine 9e à plus de 20 minutes de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) - ou d'une victoire d'étape. La dernière semaine a semblé difficile pour l'Auvergnat, comme les premiers jours compliqués par la maladie. Il reste le premier Français, le seul, d'ailleurs, à inscrire son nom dans le Top 10. Et au moment de faire le bilan, le triple vainqueur d'étape sur le Tour de France ne sait pas s'il reviendra un jour sur le Giro.
Vidéo - Le Tour d'Italie a pris fin à Rome... les podiums !
Lire la suite de l'article
Our #GirodItalia🇮🇹 gladiators ðŸ‘ðŸ»
— Team dsm-firmenich PostNL (@dsmfirmpostnl) May 26, 2024
We will leave Rome with a hard-fought top 🔟 place on GC, a well-deserved stage podium and a handful of top 10 results. We're proud of how the guys fought for each other every day, never giving up. 🧡
Read more as we reflect on the first GT 👇ðŸ»
"La route a mis chacun a sa place, je n'ai pas d'amertume"
"Plus les années passent, moins c’est facile, confie Romain Bardet au micro d'Eurosport. J’ai pas ou plus cette constance sur trois semaines. Le général, c’était pas mon objectif premier, mais pour l’équipe c’était important, alors j’ai essayé de m’accrocher un peu. Il y a quand même la satisfaction, sur mes bonnes journées, de voir que j’étais avec les meilleurs. Mais sur 2-3 journées j’ai senti la fatigue, c’est ce qui fait la différence avec les 5 premiers qui étaient vraiment solides. Ca me fait un gros bloc depuis le début de la saison, je n’ai pas beaucoup soufflé. J’ai attaqué le Giro du mauvais pied, avec la santé qui m’a lâché. J’ai essayé de bien me requinquer, mais c’était un jour avec, un jour sans. Pas de regret, j’ai donné le maximum. Hier (samedi), j’étais vraiment vide. La route a mis chacun a sa place, et je n’ai aucune amertume par rapport à ça." Le verra-t-on de nouveau sur le Tour d'Italie ? "On verra."
Jonathan Milan : Les courses deviennent de plus en plus dangereuses..."