Tour d'Italie - Christian Scaroni : «Fortunato m'a dit qu'il me laissait l'étape»
Sensation sur le Tour d'Italie ! Après deux premières semaines un peu décevantes, on a vécu ce mardi une 16e étape complètement folle, qui a totalement bouleversé le classement général. Primoz Roglic (Red Bull-BORA-hansgrohe) a d'abord abandonné en début d'étape après une nouvelle chute, avant que, dans la montée finale, Juan Ayuso (UAE Team Emirates-XRG) ne craque très tôt, puis que Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) et Simon Yates (Team Visma | Lease a Bike) parviennent à lâcher, tour à tour, le maillot rose Isaac Del Toro (UAE Team Emirates-XRG). La victoire est revenue à l'Italien Christian Scaroni (XDS Astana Team), qui s'est imposé juste devant son coéquipier Lorenzo Fortunato. Il remporte sa première victoire en Grand Tour et poursuit son début d'année de grande qualité, après ses victoires sur la Classic Var et le Tour des Alpes Maritimes en février.
Vidéo - La réaction de Scaroni après cette victoire et ce doublé
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"Quand il restait 1 kilomètre, il m'a dit qu'il me laissait l'étape"
Après l'arrivée, il est revenu sur cette superbe victoire, 'partagée' avec son coéquipier Lorenzo Fortunato : "Je suis vraiment content d'avoir gagné. On se sentait super bien avec Fortunato, quand il a commencé à pleuvoir on a senti qu'on avait vraiment un coup à jouer. C'était l'objectif de cette étape : il devait prendre les points pour le maillot de grimpeur, et moi je devais aller chercher l'étape. Quand il restait 1 kilomètre, j'étais à fond et c'est à ce moment là qu'il m'a dit qu'il me laissait l'étape. C'est un coéquipier incroyable, on a parfaitement couru aujourd'hui. Le travail de l'équipe est exceptionnel, je n'ai pas les mots".
Il poursuit sur sa gestion dans la dernière ascension, où il s'est vite retrouvé seul avec son coéquipier : "Dans la dernière ascension, on voyait bien qu'on lâchait les coureurs de l'échappée les uns après les autres. Quand on s'est retrouvés tous les deux, j'étais pas vraiment sûr d'avoir encore l'énergie nécessaire pour franchir la ligne d'arrivée en tête. Il y avait le groupe maillot rose qui revenait, je savais que Carapaz avait attaqué aussi. Donc à aucun moment pendant l'ascension, j'ai réalisé qu'on allait s'imposer. C'est seulement quand j'ai franchi la ligne que je m'en suis rendu compte", conclut-il.

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