Tour de France - Tim Merlier : «J'ai évidemment peur des délais, comme beaucoup»
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Il est temps de souffler pour les coureurs du Tour de France ! Après dix jours de course menés à haute intensité, les 172 coureurs restants ont droit à une journée de repos bien méritée. Si certains, notamment Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) ou Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) profitent de cette coupure et ne souhaitent pas s'adresser aux médias, d'autres ont fait le choix d'une conférence de presse pour évoquer la semaine qui vient de s'achever et les deux dernières qui arrivent. Tim Merlier (Soudal Quick-Step) fait partie de cette deuxième catégorie puisque, en compagnie de Remco Evenepoel, le champion d'Europe s'est entretenu avec la presse quant à ses options restantes et son ressenti après cette première semaine de course qui l'a vu lever les bras à deux reprises.
Vidéo - Remco Evenepoel pourra difficilement compter sur son équipe
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"Bien sûr que je vais aider Remco"
Les opportunités ne sont plus nombreuses pour les sprinteurs comme Tim Merlier. La 11e étape pourrait lui convenir, mais le champion d'Europe n'a pas pleinement confiance dans ses capacités de jouer la victoire : "L'étape de mercredi, si elle était en première semaine, j'aurais dit qu'elle pourrait être pour moi. Mais c'est la deuxième semaine et Van der Poel, Van Aert, et d'autres coureurs vont avoir des opportunités dans des étapes comme celle de demain. Alors, bien sûr, ça sera difficile mais on va essayer, bien sûr. On verra ce que les autres jambes vont dire." Le principal enjeu pour lui, ça va être de terminer dans les délais sur les étapes exigeantes qui arrivent, afin de, pour la première fois, rallier l'arrivée à Paris : "J'ai évidemment peur des délais, beaucoup de coureurs du peloton sont inquiets. Tout le monde sait ce que les leaders peuvent pousser donc vous calculez ce que vous devez pousser. Ce ne seront pas des journées faciles mais je ne peux que faire de mon mieux et j'espère que ce sera suffisant pour arriver dans les temps."
Son rôle au sein de son équipe va également changer, puisque sans beaucoup d'opportunités restantes, Tim Merlier devrait devenir un équipier pour Remco Evenepoel en début de course, désormais qu'il s'est désintéréssé de la lutte pour le maillot vert : "Le maillot vert n'est pas un objectif. Il n'y a plus beaucoup d'opportunités et Pogacar est très bien placé dans le classement par points, donc ce n'est plus un objectif. Remco m'a aidé sur l'étape 9 mais je pense qu'il était capable d'y aller tout seul, il était si fort. Heureusement qu'il ne l'a pas fait sinon je n'aurais pas eu ma deuxième victoire. Bien sûr je peux maintenant l'aider. Les derniers jours on l'a aidé pour qu'il soit en sécurité dans le peloton et qu'il n'ait pas beaucoup de pression parce que le peloton était vraiment nerveux. Bien sûr, je vais l'aider pour le positionnement mais une fois que la course commencera, désolé mais je ne serais plus là".
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