Tour de France - Marc Madiot : «Un Tour qui va se terminer dans la douleur...»
Après la terrible ascension du Mont Ventoux la veille, c’est la capitale de la Drôme, Valence, qui a accueilli ce mercredi 23 juillet, sous une pluie battante, les coureurs de cette 112e édition avec la deuxième victoire sur ce Tour du coureur de la formation Lidl-Trek, l’Italien Jonathan Milan, qui s’est imposé devant Jordi Meeus (Red Bull BORA-Hansgrohe) et Tobias Lund Andresen (PicNic PostNL). L’équipe Groupama-FDJ fait partie de celles qui ont animé cette 17e étape du Tour de France entre Bollène et Valence, avec Quentin Pacher, qui a hérité du prix de la combativité à l’issue de cette étape. Le manager général de la formation française, Marc Madiot, s’est exprimé à notre micro de Cyclism'Actu sur cette étape marquée par une chute massive dans le final…
Vidéo - Marc Madiot, au micro de Cyclism'Actu après cette 17e étape
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"Ce sont les coureurs qui font la course, et il y a une prise de risque..."
"Concernant la chute de Cyril [Barthe] et de Lewis [Askey], on va faire le point tout à l’heure. On attend le retour du médecin qui était sur la ligne d’arrivée. On verra dans la soirée comment ça se présente. Ça a glissé, mais c’était prévisible. Un sprint massif avec des virages, des ronds-points et de la pluie. Surtout de la pluie. On sait qu’il y a toujours un risque de chute. Il y a beaucoup de lignes blanches. On sait que ça peut arriver. On n’est pas là pour le prix de la combativité, on est là pour essayer de gagner une étape. Donc on va continuer dans ce sens-là. Ce n’est pas un autre Tour qui commence, hein. C’est un Tour qui se termine, mais il va se terminer dans la douleur et la difficulté. Surtout s’il y a la pluie. Et encore une fois, c’est le Tour, hein. Il y a des jours où on est dans la canicule, d’autres dans la pluie. Et sur trois semaines de course, il faut qu’on soit prêts à accepter toutes les conditions, même les plus extrêmes, dans un sens ou dans l’autre.
Les chutes, c’est normal que ça arrive. Le parcours était propre, il était sécurisé. Il n’y a pas de contestation à faire au niveau du parcours. C’est un parcours type sprint. Moi, je le trouvais plutôt bien aménagé. Non, il n’y a rien à dire. Après, ce sont les coureurs qui font la course, et il y a une prise de risque. Et quand il y a une prise de risque, il y a un risque que ça tombe.
Une échappée, il y a toujours un risque que ça rentre. Et le risque que ça rentre est plus important que d’aller au bout. Mais on sait que sur ce style d’étape, après deux semaines et demie de course, il y a toujours une opportunité qui peut se présenter. Ça s’est déjà produit assez récemment. Donc il faut toujours essayer d’être à l’avant, et puis, quand on est à l’avant, c’est toujours bon pour le moral, on en profite, et puis voilà. Si on n’essaie pas, et si on n’est pas à l’avant, et que l’échappée va au bout, si on n’y est pas, on n’a aucune chance. On va se battre, on va essayer d’aller dans l’échappée. La course n’est pas finie. Il va y avoir des options qui vont se présenter. Après, dans la dernière partie du Tour, le mental joue un rôle déterminant, important. Donc il faut être mobilisé et ne pas se laisser aller à la nonchalance. On n’est pas dimanche. On va y aller étape par étape. On va faire demain, et on fera le point demain soir", conclut Marc Madiot, à notre micro de Cyclism'Actu.

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