Tour de France - J-R Bernaudeau sur UAE et Politt : «Une mauvaise éducation...»
Par Esteban DA COSTA le 23/07/2025 à 15:16
Ce fut une 16e étape du Tour de France complètement folle avec cette victoire mythique au sommet du Mont Ventoux de Valentin Paret-Peintre (Soudal Quick-Step) qui, au prix d'une bataille acharnée, s'est imposé devant Ben Healy (EF Education-EasyPost) et le Colombien Santiago Buitrago (Team Bahrain Victorious). Cette étape fut également marquée par la stratégie très offensive employée par la formation du Maillot Jaune, Tadej Pogacar. En effet, Jean-René Bernaudeau n'a pas mâché ses mots, comme à son habitude, au micro de nos confrères de RMC sur l'utilité de Nils Politt (UAE Team Emirates-XRG) à ramener le peloton sur un coureur comme Alexandre Delettre (Team TotalEnergies), alors que le coureur de 27 ans n'est absolument pas dangereux au général (58e à plus de 2 heures du Maillot Jaune de Pogacar). Thomas Voeckler avait jugé cette stratégie de "détestable", le manager de la formation vendéenne est revenu sur ce sujet.
Vidéo - Jean-René Bernaudeau au micro de Cyclism'Actu !
Lire la suite de l'article
"Chez moi, ça n'arriverait jamais..."
Le manager de la formation TotalEnergies déclare : "Je suis totalement d'accord avec Thomas [Voeckler]. Il y a une sorte de caste, les gros veulent écraser les petits. Il faut le dénoncer. Chacun est libre, on n'a pas le même maillot. On ne défend pas les mêmes intérêts. S'il y a un peu d'élégance... Ce qui est important aujourd'hui, c'est que le vélo aille bien. Je n'accepte pas ça. C'est de l'indécence. En plus, c'est filmé... Chez moi, ça n'arriverait jamais. C'est une mauvaise éducation, sans parler de Pogacar. "Un bon leader, souriant, qui vient pour gagner le Tour. J'ai connu ça avec Bernard Hinault. On était autour de lui pour protéger notre leader. Ils sont arrogants avec ceux qui veulent vivre tout simplement. Je fais confiance à leur manager pour remettre les choses en place", conclut Jean-René Bernaudeau, furieux chez nos confrères de RMC.
Christian Prudhomme : "Magnier, Seixas... On a de vrais talents"