Tour d'Italie - Romain Bardet, dégouté par UAE : «C'est un peu écoeurant...»
UAE Team Emirates et Tadej Pogacar ne se sont pas fait que des alliés ce samedi... Visiblement sur la pente ascendante une semaine après son début de Tour d'Italie compliqué, Romain Bardet avait des fourmis dans les jambes sur cette 8e étape qu'il considérait avant le départ comme la première de montagne. Déjà distancé au général par rapport au maillot rose - 14e à 5'23" de Pogacar - le Français de la Team dsm-firmenich PostNL pensait certainement pouvoir profiter d'un bon de sortie et jouer la gagne au sein de l'échappée, dont il a particulièrement contribué à la formation dans la première difficulté du jour. Mais les UAE avaient visiblement d'autres plans en tête, comme celui d'offrir une 3e victoire à leur leader au sommet de Prati di Tivo.
Vidéo - Romain Bardet échappé puis distancé sur cette 8e étape
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Huit étapes sur le #GirodItalia... et déjà trois victoires pour Tadej Pogacar ! Serein et sûr de sa force, le maillot rose s'impose au sprint au sommet de Prati di Tivo et est plus que jamais leader du #Giro. À retrouver sur https://t.co/hItDtvxPXA pic.twitter.com/MgVeiTieZR
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) May 11, 2024
"UAE... Je n’ai pas vraiment compris à quoi ils jouaient, c'est décevant"
Roulant toute la journée derrière les 14 hommes de tête, sans leur laisser le moindre espoir d'aller au bout, la formation émiratie s'est attirée les foudres du natif de Brioude, qui a exprimé sa frsutration après l'arrivée. "On est sorti dans une partie difficile, je me sentais vraiment bien", a commencé par expliquer Romain Bardet. "Mais, après, on a eu vent de face toute la journée, c’était dur et, en plus, on ne tournait pas à fond, comme souvent quand on est 14 devant."
"Et UAE, je n’ai pas vraiment compris à quoi ils jouaient, pourquoi ils ont roulé. UAE nous a muselé à 2 minutes. Tadej Pogacar regagne une étape mais bon… Ne jamais avoir pu avoir plus de deux minutes, ça m’a tué mentalement. C’est écoeurant. Je ne sais pas trop quoi dire. A l’arrivée, c'est beaucoup de force laissée pour rien du tout, c'est décevant. Je n'ai pas vraiment compris", a conclu, désabusé, le grimpeur tricolore. Repris en plein ascension finale, l'Auvergnat a tenté de s'accrocher avant de logiquement payer ses efforts, terminant 20e à 2'21" de Pogacar et chutant à la 16e place au général.
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