Tour d'Espagne - Joao Almeida : «Ce qu'on s'est dit avec Jonas Vingegaard...»
Est-ce que ce sont les premiers signes de faiblesse chez Joao Almeida (UAE Team Emirates-XRG) ? Sur cette 17e étape de La Vuelta, qui a vu le jeune Italien Giulio Pellizzari (Red Bull-BORA Hansgrohe) s'imposer en solitaire et glaner son premier succès chez les professionnels, nous avons également vu les premiers signes de fatigue chez le Portugais Joao Almeida, deuxième du classement général. Le vainqueur de L'Angliru a par ailleurs perdu deux petites secondes à l'arrivée sur son rival, le leader du classement général, Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), à l'issue de cette étape. Un fait a particulièrement interpellé les suiveurs : la conversation entre le Portugais et le Danois pendant l'ascension. Au micro de plusieurs médias après l'arrivée, le leader de la formation UAE Team Emirates-XRG est revenu sur cette conversation.
Vidéo - La réaction de Joao Almeida, 5e de cette 17e étape !
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"J’ai préféré mettre mon propre rythme..."
"Je suis juste fatigué comme tout le monde, mais oui, encore une grosse étape jusqu’à Madrid", débute le Portugais de 27 ans. "La montée était très raide au début, puis super venteuse, ce qui a rendu l’effort compliqué. J’ai préféré mettre mon propre rythme, car ils allaient trop fort au départ, et je savais que je pourrais revenir", déclare-t-il. "On changeait souvent de direction, parfois vent de face, parfois de travers ou de dos, donc c’était particulier. Dommage que tout soit encore noirci par les incendies, mais bravo aux pompiers qui ont protégé les maisons. Finalement, on s’est retrouvés presque tous seuls, et ça n’a pas beaucoup changé. Jonas (Vingegaard, ndlr) n’était pas au mieux, mais moi non plus, donc on était un peu tous dans le même bateau", admet-il.
Mais qu'a dit le deuxième du classement général au leader danois ? "Je lui ai simplement dit que le vent était fort, rien de spécial", explique-t-il. "Pour le contre-la-montre, on verra bien, on ne peut qu’attendre. Je pense qu’on est dans une forme assez similaire, à moins qu’un de nous ait un mauvais jour. J’espère juste que ce ne sera pas moi et que j’aurai de bonnes jambes. Le parcours importe peu, plat ou en côte, ça ne change pas grand-chose", conclut Joao Almeida.

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