Tour d'Espagne - Brieuc Rolland, très ému à l'arrivée : «C'est cruel...»
A tout juste 22 ans, Brieuc Rolland a réalisé sans doute la plus belle performance de sa carrière en allant chercher la 3e place sur la 12e étape de La Vuelta. Seulement battu par Juan Ayuso (UAE Team Emirates XRG) et Javier Romo (Movistar), le Français de la Groupama-FDJ n'était pas loin de basculer au sommet de la dernière difficulté avec les deux Espagnols et il aurait ainsi pu se jouer la victoire. Malgré cette très belle 3e place, le Breton est apparu très touché à l'arrivée, en pleurs, s'excusant auprès de ses coéquipiers.
Vidéo - Brieuc Rolland à l'arrivée de cette 12e étape
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"Pour gagner des grandes courses, tu dois être dans le final plusieurs fois. Chaque fois tu apprends." ? pic.twitter.com/9KD30b6RHY
— Équipe Cycliste Groupama-FDJ (@GroupamaFDJ) September 4, 2025
"C'était vraiment une torture"
"Un grand merci à toute l'équipe. Ils m'ont vraiment permis de souffler toute la journée. Grâce à Stefan (Küng) j'ai pris un coup d'avance avant la bosse, ce qui m'a permis de bien lisser ma montée. Mais il m'a manqué 8 secondes au sommet... c'est cruel. A chaud je suis déçu, mais j'oublie à quel point j'étais à fond et que si j'avais pu les accompagner je l'aurais fait", a déclaré Rolland à l'arrivée. "Puis j'ai fait toute la vallée à 10-15 secondes, c'était vraiment une torture psychologique. J'étais à fond, j'essayais d'être le plus aéro possible, mais je n'avais plus rien. Je passe la ligne exténué... il y a un petit peu de regrets, mais j'ai tout donnée, donc c'est comme ça, c'est le sport."
"En bas de la descente, j'ai cru que j'étais plus loin que ça. J'ai voulu tout donner pour rentrer directement, je n'ai pas du tout lissé mon effort. Mais je me suis écroulé sur les derniers kilomètres, je n'avais vraiment plus rien. Je suis déçu parce que j'ai eu des coéquipiers de luxe aujourd'hui, je suis tellement content de partager cette Vuelta avec eux et j'aurais vraiment voulu leur rendre la pareille. J'espère qu'ils seront quand même fiers de moi", conclut-il.

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