Tour de France - Jonas Vingegaard : «J'ai suivi Tadej Pogacar, c'est très dur»
Match nul entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar en ce lundi 14 juillet. Sur les routes exigeantes et en forme de montagnes russes de la 10e étape du Tour de France, les deux cadors sont arrivés ensemble au sommet du Mont-Dore, après que le Danois a notamment su résister à une attaque brutale du Slovène dans l'ultime montée. Voyant qu'il n'arriverait pas à décrocher son rival, le maillot Jaune n'a pas insisté, et les deux hommes ont donc tranquillement terminé roue dans roue, se serrant même la main après la ligne. La Visma | Lease a Bike n'aura donc pas réussi à faire craquer le champion du monde après avoir tenté de le mettre sous pression dans les 30 derniers kilomètres, notamment avec plusieurs attaques de Matteo Jorgenson, mais elle s'offre tout de même une belle victoire d'étape avec Simon Yates à l'avant. Statuquo au classement général, Vingegaard restant 4e à 1'17" de Pogacar et 1'46" du nouveau maillot Jaune, Ben Healy (Ef Education-EasyPost).
Vidéo - Jonas Vingegaard à l'arrivée de la 10e étape du Tour
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"Je suis toujours derrière Tadej Pogacar, et évidemment je vais devoir reprendre du temps à un moment"
"On voulait avoir quelqu'un de fort à l'avant, et on avait Simon Yates. Il gagne l'étape, c'est incroyable, je suis super heureux pour lui. C'est une super journée pour nous de gagner, mais aussi pour moi personnellement. Je suis content de mes jambes et de mes sensations. On peut dire que c'est un bon jour" a commencé par se réjouir Vingegaard, avant de revenir sur la stratégie du jour côté Visma. "UAE a bien sûr une très grosse équipe, et Pogacar a dû faire quelque effort lui-même. Ils ont été très bons pour défendre aujourd'hui, ils ont bien couru, chapeau à eux. Si on voulait que Pogacar reste en Jaune ? Non, ce n'est pas la raison pour laquelle on a attaqué. Nous avons attaqué pour essayer de mettre la pression sur Pogacar et l'équipe UAE. Bien sûr, s'il était resté en jaune, il aurait dû faire le podium protocolaire tous les jours, ce qui prend un peu d'énergie. Mais on ne pensait pas à ça, on s'en tenait juste à notre propre plan, qui était de les mettre sous pression".
"Ce que je retiens de cette étape, c'est qu'on a une grosse équipe et que mes jambes sont bonnes. Bien sûr je suis toujours derrière Tadej Pogacar, et évidemment je vais devoir reprendre du temps à un moment. Aujourd'hui et jusqu'à présent sur ce Tour de France, j'ai été capable de suivre toutes ses attaques, ce que je n'avais pas pu faire sur le Critérium du Dauphiné. Ça montre que j'ai un meilleur niveau. Je ne dirais pas que je l'ai suivi facilement, mais je l'ai suivi malgré tout. C'est très dur de le suivre, il a un si bon kick, donc ce n'était pas évident. Comment je vais faire la différence ? Il va falloir qu'on y réflechisse plus tard, restez à l'écoute", a-t-il conclu.

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