Tour d'Italie - Mads Pedersen : «Olav Kooij méritait de gagner, bien joué à eux»
Pas de quatrième victoire pour Mads Pedersen à l'issue de cette 12e étape du Tour d'Italie remportée par Olav Kooij (Visma | Lease a Bike). Ce jeudi 22 mai, dans un final plat comme la main, les purs sprinteurs s'en sont donnés à coeur joie, et le Danois a légèrement manqué de vélocité dans la dernière ligne droite pour pouvoir espérer mieux qu'une 4e place à Viadana. Le bilan reste malgré tout positif pour l'homme de ce début de Giro, avec 24 points engrangés pour le classement du maillot Cyclamen (18 à l'arrivée et 6 aux différents sprints intermédiaires). Avec désormais 177 unités contre 105 à son dauphin Kooij, le sprinteur de la Lidl-Trek limite la casse sur le Néerlandais et possède toujours une marge confortable pour espérer ramener la tunique à Rome. En conférence de presse, Pedersen est revenu sur ce final et ce résultat.
Vidéo - Le résumé de la 12e étape et le sprint parfait de la Visma
Lire la suite de l'article
"Olav Kooij méritait de gagner, ils ont mené le final à la perfection, bien joué à eux"
"Vous savez, on a seulement deux coureurs dans notre train, donc c'est principalement une question de timing", a-t-il analysé. "J'ai dit aux gars que c'était mieux de me garder devant le plus longtemps possible, et qu'ensuite j'essaierai de trouver une roue à suivre à un moment donné. Ils m'ont déposé à 1,2 km de l'arrivée. Vacek était encore un peu à l'avant du peloton, mais ça ne valait pas la peine de me battre pour être directement dans sa roue. Ensuite, je suis arrivé dans le virage final en bonne position, mais je n'avais juste pas la vitesse pour dépasser les autres devant", a expliqué Pedersen, lucide mais heureux de voir d'autres sprinteurs lever les bras sur cette 108e édition.
"Pour moi, c'est sympa de voir d'autres compétiteurs gagner, même si j'aurais adoré m'imposer à nouveau. Avec un tel final qui lui convenait parfaitement, Olav Kooij méritait de gagner, la Visma a fait un travail impeccable aujourd'hui. Mais ça montre aussi à quel point c'est dur d'avoir un final aussi réussi. Sur le papier, c'est juste 5 km tout droit, avec un virage à gauche, ça devrait être les doigts dans le nez pour bien finir, mais ça ne se passe jamais comme ça. Ils ont mené la fin à la perfection, bien joué à eux", a-t-il conclu.
Mauro Gianetti : "Benoît Cosnefroy... le coureur qu'il nous fallait"