Tour de France - Bruno Armirail : «Discuter avec monsieur le président Macron»
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Bruno Armirail (Decathlon AG2R La Mondiale Team) n'a pas gagné, mais il aura fait partie des nombreux animateurs de cette 12e étape du Tour de France ! Présent dans le groupe qui s'est échappé en début de course, le local de l'étape s'est rapidement avéré être l'un des plus costauds lorsque la route montait. Le Pyrénéen s'est donc offert un baroud d'honneur sur ses terres, ayant même le privilège d'entamer l'ascension finale vers Hautacam seul en tête. Il a même envisagé un temps gagner l'étape, avant que Tadej Pogacar ne vienne doucher ses espoirs à 11 km de l'arrivée. Malgré tout, le rouleur français a été récompensé du prix de la combativité à l'issue de l'étape.
Vidéo - Bruno Armirail récompensé du prix de la combativité
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"J'en avais des frissons"
Sur ses terres, Bruno Armirail s'est montré et aura fait tout ce qu'il a pu pour s'imposer, malheureusement en vain : "Je l'avais cochée, on voulait être présents dans l'échappée. Ca n'a pas été facile, il fallait y être, on était un gros gros groupe. Il y avait quand même de très bons coureurs donc j'étais loin d'imaginer sortir tout seul dans le final. Les jambes étaient correctes, j'en ai profité et puis bien sûr, à domicile, il y avait le public qui était à fond, il y avait un monde de fou. C'était énorme. J'ai vécu un rêve, je l'avais déjà vécu l'an dernier au Tourmalet et là je l'ai revécu, en plus j'étais tout seul en tête. J'en avais vraiment des frissons tellement il y avait du monde qui m'encourageait, il manquait juste ma compagne et ma petite qui ne pouvaient pas venir mais sinon c'était tellement bien. Je resignerais pour revivre ces moments-là, avec la victoire au bout ce serait encore mieux."
Après l'arrivée, le Français a même eu le privilège d'échanger avec le président de la république, Emmanuel Macron, venu assister à cette 12e étape : "Ils m'ont dit que s'ils avaient su, ils seraient peut être montés à ma hauteur pour me donner les écarts, j'aurais vraiment été surpris. Mais discuter avec monsieur le président, c'est quand même quelque chose de touchant et d'exceptionnel dans une carrière et même dans la vie, ce n'est pas tout le monde qui peut accéder à ce privilège."
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