Tour de France - Lewis Askey : «Là où les gens freinent normalement...»
Une journée chaotique sur le Tour de France, en ce lundi 7 juillet. En effet, cette 3e étape, pourtant courue de manière très tranquille par le peloton entre Valenciennes et Dunkerque (178 km), s'est révélée être un véritable carnage puisqu'énormément de coureurs se sont retrouvés au sol. C'est le cas de Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), maillot vert au départ de Valenciennes, qui a malheureusement abandonné, mais également de Paul Penhoët (Groupama-FDJ), Bryan Coquard (Team Cofidis), Émilien Jeannière (Team TotalEnergies) ou encore Jordi Meeus (Red Bull-BORA Hansgrohe). Lewis Askey, poisson-pilote du sprinteur français Paul Penhoët, de la formation Groupama-FDJ, s'est exprimé à notre micro de Cyclism'Actu sur cette étape, gagnée pour rappel par le champion d'Europe, qui remporte sa 61e victoire professionnelle, Tim Merlier (Soudal Quick-Step).
Vidéo - Lewis Askey au micro de Cyclism'Actu
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"La vitesse est tellement élevée..."
Le Britannique de la formation Groupama-FDJ s'est confié sur cette vitesse qui s'accentue à chaque sprint : "Oui, beaucoup de chutes évidemment, la vitesse est tellement élevée, tout le monde est encore frais. Vous savez, c'est le Tour, donc tout le monde met tout en jeu. Là où les gens freinent normalement, ils décident de prendre des risques, des jours comme aujourd'hui. J'étais devant toutes les chutes aujourd'hui, mais oui, je pense qu'on a essayé de devancer Paul Penhoët en bonne position. Mais on savait qu'il fallait arriver tard, car le sprint est toujours dangereux à cause des vagues qui ne s'arrêtent pas. Donc je pense qu'on a placé Paul [Penhoët] en une bonne position, mais on l'a encore vu par terre à la fin, donc ce n'était pas une bonne journée pour nous."
Avant de conclure : "Je ne sais pas vraiment, je pense que tout le monde voulait être au même endroit au même moment. Certains gars venant de la droite ont pris la roue des gars à l'avant, et les gars à gauche veulent freiner parce qu'ils étaient déjà là, et les gars de la droite savent que si nous ne faisons pas le mouvement, c'est peut-être terminé pour eux. Ce sont tous des incidents de course que je n'ai pas vus, mais ouais, c'est du cyclisme." conclut Lewis Askey à notre micro de Cyclism'Actu.

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