Tour de France - Grischa Niermann : «Jonas Vingegaard était fort, mais...»
Après leur stratégie manquée jeudi lors de l'étape reine, la Visma | Lease a Bike a été beaucoup plus calme ce vendredi à l'occasion de la 19e étape du Tour de France entre Albertville et La Plagne, la dernière en haute montagne. Jonas Vingegaard s'est donc contenté de suivre Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG) dans la montée finale, répondant à toutes les accélérations du Slovène, qui avait clairement pour objectif de remporter l'étape. Mais les deux hommes n'ont jamais réussi à reprendre Thymen Arensman (INEOS Grenadiers), pourtant pointé à seulement une quinzaine de secondes dans les derniers kilomètres. Finalement, le Danois a remporté le sprint l'opposant à son rival slovène et a terminé à la 2e place, deux secondes seulement derrière Arensman.
Vidéo - La réaction de Pogacar après cette 19e étape du Tour !
Lire la suite de l'article
"Nous voulions que Jonas joue la victoire d'étape"
Le directeur sportif de la formation néerlandaise, Grischa Niermann, est revenu sur ce final rageant : "Nous savions que Tadej voulait aussi gagner, et que UAE contrôlerait l’échappée. Dans la montée finale, nous ne voulions pas attaquer trop tôt, car on voulait que Jonas joue la victoire d’étape. Il s’en est approché, mais au final, lui et Tadej ont lancé leur sprint un peu trop tard. Jonas était à nouveau très fort. Tadej a tenté plusieurs fois au pied de la dernière montée, en essayant de lâcher tout le monde, mais Jonas était là et a réussi à rester dans sa roue. Il a bien géré, il a pu économiser de l’énergie dans l’aspiration. Il a vraiment bien couru, mais au final, ils n’ont pas pu revenir sur Arensman".
Il poursuit sur la dernière montée et le marquage entre les deux rivaux : "Peut-être qu’ils auraient pu reprendre Arensman si Jonas avait lancé plus tôt, mais alors Tadej aurait probablement été dans sa roue et il aurait pu le battre au sprint. C’est facile de dire après coup que Jonas aurait dû attaquer un peu plus tôt, mais il y a de grandes chances que Pogacar ait été dans sa roue et qu’il l’ait dépassé dans les derniers mètres. Je ne sais pas, il faudrait lui demander, et surtout demander à Tadej. Tadej a dû beaucoup travailler dans la dernière ascension, et cela a clairement joué en notre faveur", conclut-il.
Yannick Talabardon : "Paris-Nice, c'est une classique par étapes"