Tour de France - Kévin Vauquelin : «Je me suis battu avec mes armes»
L'Australien Ben O'Connor (Team Jayco-AlUla) a réalisé la course parfaite ce jeudi sur la 18e étape du Tour de France, profitant du marquage entre les leaders dans la vallée avant la montée finale. Son attaque tranchante, d'abord suivie par Einer Rubio (Movistar Team) et Matteo Jorgenson (Team Visma | Lease a Bike), lui a permis de s'isoler avec ce petit groupe avant de s'envoler dans les premières pentes du col de la Loze pour ne plus jamais être revu. Si du côté des favoris, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG) a confirmé qu'il était le patron de ce Tour de France, le Français Kévin Vauquelin (ARKEA-B&B HOTELS) a de son côté prouvé une nouvelle fois qu'il est taillé pour les Grands Tours. En effet, malgré des sensations moins bonnes sur l'étape reine de cette 112e édition, il n'a jamais craqué, et termine au final à la 12e place, à moins de trois minutes du maillot jaune Tadej Pogacar. S'il perd une place au général et recule au 7e rang, il limite parfaitement la casse et conserve plus de treize minutes d'avance sur le 10e du général et vainqueur du jour, Ben O'Connor.
Vidéo - Kévin Vauquelin à l'arrivée de cette 18e étape
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"Je savais qu'il fallait que j'aille à mon rythme"
Après l'arrivée, le Français est revenu sur cette journée très difficile et ses sensations moyennes : "C'était dur, j'ai réussi à bien gérer les premières grosses rampes au début. Mais une fois que Narvaez a accéléré, j'ai commencé à perdre le contact et je savais qu'il fallait que j'aille à mon rythme, comme dans le col de la Madeleine. Après franchement, je suis content de ma performance, j'ai réussi à ne pas flancher du tout. J'ai fait un effort très linéaire, et je me suis battu avec mes armes. J'ai pas vu les temps pour être honnête, mais je me bats. C'était dur toute la journée, et dès le premier col j'ai senti que les jambes étaient pas incroyables. Mais après dans le col de la Madeleine, j'ai réussi à bien gérer avec Ewen (Costiou), qui m'a bien aidé", conclut-il.

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