Paris-Roubaix - Florian Sénéchal : «On a un souci avec notre vélo... »
Comment s'est passé le dixième Paris-Roubaix du spécialiste des pavés Florian Sénéchal ? "Plutôt mal", avoue l'intéressé au micro de son équipe, Arkéa-B&B Hotels. La formation bretonne n'a pas réussi à surfer sur sa performance au Tour des Flandres, lorsque Luca Mozzato signait le tout premier podium de son équipe sur un Monument. Sur cette 121e édition de l'Enfer du Nord, la structure s'appuyait non seulement sur le héros italien, mais aussi sur un amoureux de la course, Florian Sénéchal. Toujours dans une phase de reprise après sa fracture à la clavicule sur l'Omloop Het Nieuwsblad le 24 février dernier, le Nordiste a surtout eu beaucoup de malchance avec la mécanique. Et les soucis ont commencé très tôt, à environ 150 kms de l'arrivée. "Cela n'allait pas au niveau de mon vélo, c'était ma fource ou ma potence qui commençait à lâcher. Il y avait des bruits de carbonne et ça devenait du carton."
Vidéo - Sénéchal accablé par la malchance pour son 10e Paris-Roubaix
Lire la suite de l'article
6e Monument pour Mathieu van der Poel ! Une semaine après le Ronde, le Néerlandais d'Alpecin-Deceuninck accroche un 2e #ParisRoubaix à son palmarès, suite à un numéro en solitaire de 60 kilomètres !
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) April 7, 2024
A suivre sur https://t.co/hItDtvxPXApic.twitter.com/6qCdu1XY5v
📹 Relive the 121th edition of #ParisRoubaix from inside the peloton!
— Paris-Roubaix (@parisroubaix) April 7, 2024
📹 Revivez la 121ème édition de #ParisRoubaix de l’intérieur ! pic.twitter.com/eldFIhzTOY
"Il y a un problème technique dans notre vélo"
"J'ai pris peur et je me suis arrêté pour changer de vélo, poursuit Florian Sénéchal. De toute façon, je ne pouvais pas aller plus vite. Je n'arrivais pas à tirer sur le guidon. Je ne voulais pas retomber sur ma clavicule." Mais ce n'était que le début des problèmes pour celui qui avait terminé 6e en 2019. "J'ai dû changer quatre fois de vélo. Même au carrefour de l'Arbre, le guidon de mon deuxième vélo a relâché. Je pense qu'on a un problème technique dans notre vélo et il faudra qu'on regarde ça. C'est embêtant de toujours avoir des problèmes. Je ne suis pas tombé. Les jambes étaient là, la condition physique était là. Je n'ai rien à me prouver. Je dois être patient maintenant. Je ne voulais rien lâcher même si je n'avais pas encore eu de chance. Je revenais à chaque fois et je voulais bien faire. Je ne faisais pas d'erreurs tactiques et techniques. Je suis toujours bien placé. C'est comme ça."
Nicolas Vinokourov: "Avec mon père ou non, je me sens bien chez Astana"