Tour d'Espagne - Richard Plugge : «On attend d'eux qu'ils fassent leur travail... »
Journée forcément frustrante pour l'équipe Visma | Lease a Bike et son leader Jonas Vingegaard sur La Vuelta. Pour l'anniversaire de son fils ce mercredi 3 septembre, le Danois avait vraisemblablement coché cette 11e étape 100% basque. Ses coéquipiers ont en effet travaillé dès le départ pour contrôler les offensives et permettre au porteur du maillot Rouge de jouer la victoire dans l'Alto de Pike (2,1km à 9,2%), juge de paix de ce parcours dans le final. Mais tous leurs plans sont tombés à l'eau lorsque l'organisation a été contrainte d'annoncer la neutralisation de l'étape, avec aucun vainqueur et les temps gelés à 3 km en raison d'incidents avec des manifestants pro-palestiniens sur la ligne d'arrivée à Bilbao, ces derniers tentant de forcer les barrières lors du premier passage des coureurs. Une situation compliquée et de plus en plus intenable sur cette 80e édition du Tour d'Espagne.
Vidéo - La 11e étape de la Vuelta neutralisée à 3 km de l'arrivée !
Lire la suite de l'article
"On attend de la police et de l'organisation qu'elles fassent leur travail pour assurer la sécurité des coureurs"
Manager général de la Visma et toujours prompt à réagir lorsque la sécurité des coureurs est en jeu, Richard Plugge s'est sans surprise exprimé dans un communiqué dans la soirée, regrettant les incidents survenus pendant la course : "Il est très regrettable qu'une telle décision soit nécessaire pour garantir la sécurité des coureurs. Chacun a le droit de protester, mais cela ne doit jamais mettre autrui en danger. En tant qu'équipe, nous faisons notre travail en donnant le meilleur de nous-mêmes chaque jour et en nous battant pour la victoire. Nous attendons de la police et de l'organisation de la course qu'elles fassent leur travail pour assurer la sécurité des coureurs et garantir une course équitable. Nous exhortons une fois de plus tous les spectateurs à tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité de nos coureurs", a-t-il conclu.

Maxime Auburtin : "Cycling Africa... pourquoi avoir fait ce film ?"