Tour d'Italie - Egan Bernal : «C'était un peu comme une pinata, il fallait... »

Egan Bernal et son équipe INEOS Grenadiers ont dynamité la 9e étape du Tour d'Italie ce dimanche. Le champion de Colombie s’est échappé en compagnie de deux de ses coéquipiers, Brandon Rivera et Thymen Arensman. Longtemps à l’avant avec Isaac Del Toro et Wout Van Aert, Egan Bernal a finalement montré quelques signes de faiblesse dans les derniers secteurs, incapable de suivre les deux meilleurs du jour. Son panache n’est pas récompensé : il termine 9e de l’étape, en concédant quelques secondes à Juan Ayuso et Antonio Tiberi.
Vidéo - Egan Bernal, longtemps à l'avant sur la 9e étape
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Le résumé du jour
Egan Bernal est revenu sur le plan de sa formation : "Je crois que le plan n’avait rien de très compliqué : entrer dans le premier secteur bien placé, puis y aller à bloc jusqu’à l’arrivée. C’est un peu comme une piñata, il faut taper fort jusqu'à ce qu’elle cède. Satisfait ? Pas vraiment. On a limité la casse, c’est important. Mais bon… il m’a manqué un petit quelque chose pour ne pas être décroché. J’avais déjà beaucoup donné pendant toute l’étape, donc… parfois, ça se joue juste à la force."
Egan Bernal est revenu sur le numéro de Brandon Rivera, et sur celui d'Isaac Del Toro. "Ah, non, Brandon… Je pense que tout le monde sait déjà que c’est un très bon coureur. Aujourd’hui, c’était sans doute l’un des plus forts de la course, vraiment", explique-t-il. "C’est clair que Del Toro, c’est un sacré coureur. J’aime beaucoup son style. Il est super intelligent, il se déplace très bien, il descend très bien, il est toujours bien placé. Pour moi, c’est l’un des meilleurs coureurs qu’il y ait. Clairement, il peut gagner cette course", conclut Bernal.