Tour de France - Paul Penhoet : «Pour Romain et Guillaume, ça fait chier...»

Ce samedi, la 112e édition du Tour de France s'est élancée de Lille pour la troisième fois dans l'histoire de la Grande Boucle, après 1960 et 1994. Au terme d'une première étape tumultueuse marquée par de nombreuses chutes et des bordures, le Limbourgeois Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) s'est adjugé sa dixième victoire d'étape sur le Tour de France et a eu, par la même occasion, le privilège de porter le maillot jaune de leader. Septième de ce sprint en petit comité, le Français Paul Penhoët (Groupama-FDJ) s'est confié à notre micro de Cyclism'Actu sur sa première expérience du Tour de France.
Vidéo - Paul Penhoet, au micro de Cyclism'Actu !
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"J'avais un peu des sensations bizarres..."
Après l'étape, le sprinteur français de 23 ans a déclaré : "Je pense que, du coup, Guillaume Martin-Guyonnet a perdu du temps, Romain Grégoire aussi, donc ça fait chier. Je pense que c’est plus pour les mecs du général, ou voilà, c’est vraiment stressant, ces premiers 10 jours un peu chaotiques. Mais pour nous, avec un profil un petit peu plus classique-man et course d’un jour, ça nous correspond bien, je pense.
Dès le début, j'avais un peu des sensations bizarres, parce qu’avec tout ce boucan, c’est vraiment impressionnant. Et puis, ça fait même un peu mal à la tête, et sur la fin, on oublie, parce que ça devient une habitude. Mais c’est vrai qu’au début, c’est vraiment très, très prenant. On a l’impression d’être dans un tunnel avec la fenêtre ouverte en voiture, un petit peu. Donc c’est vraiment, sincèrement, impressionnant. Mais voilà, je pense que jour après jour, je vais juste m’habituer et ça va pouvoir dérouler par la suite. La forme est là, donc moi, j’étais déjà confiant par rapport à ça. Mais voilà, pouvoir le montrer en course, c’est vrai que ça reste encore plus gratifiant.
Demain, je sais que c’est une très belle étape pour Romain [Grégoire], il est très motivé. J’espère qu’il n’est pas trop dégoûté ce soir, qu’on va pouvoir vite passer à autre chose, et qu’il va très vite se reconcentrer sur demain. Et puis moi, pour lundi, encore une très belle opportunité. Avec les courses d’un jour, on a un petit peu l’habitude d’être très bien placés à ces moments-là, on l’avait identifié aussi. Et maintenant, je dois vraiment remercier Cyril [Barthe], qui, à ce moment-là, a vraiment été indispensable. Il m’a placé vraiment au bon moment, sur le petit pont d’autoroute. Après, on a fait une grosse relance en haut, et ça nous a permis d’être très bien placés, avec Clément Russo dans ma roue. Donc voilà, c’était vraiment idéal et je peux les remercier", conclut Paul Penhoët à l'issue de cette première étape.