Tour de France - Harry Sweeny : «On ne sait jamais, tant qu’on n’essaie pas...»
Harry Sweeny (EF Education-EasyPost) a été l’un des grands animateurs de cette 20e étape du Tour de France entre Nantua et Pontarlier. Après une attaque dans la côte de Thésy, l’Australien de 27 ans pouvait aller au bout, mais c’était sans compter la multitude d’attaques des poursuivants qui se sont alliés pour revenir sur le coureur de la formation américaine. Certes, Sweeny n’a pas été récompensé par la victoire d’étape puisque c’est son ami, Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck), qui a devancé Van den Broek (PicNic PostNL) et Eenkhoorn (Soudal Quick-Step) à Pontarlier, mais il a reçu, de la part des jurys, un prix de la combativité, bien mérité au vu de ses efforts. L’Australien s’est exprimé au micro de l’organisation, à l’arrivée de cette 20e étape.
Vidéo - Harry Sweeny, le plus combatif de cette 20e étape
Lire la suite de l'article
"J’ai vu l’émotion de Groves mais moi, c’est tout l’inverse..."
Le solide coureur australien semblait très déçu à l’arrivée : "J’ai passé une grande partie de ce Tour à aider Ben Healy et je savais hier soir qu’aujourd’hui serait l’une de mes occasions. Je dois dire que je suis très déçu. Quand Jegat est parti dans la montée, je pensais qu’il serait très fort, mais quand je l’ai rejoint, il n’avait en réalité plus grand-chose à donner. À ce moment-là, j’ai un peu compris que c’était probablement le mauvais coup. J’ai tout fait pour essayer de le faire fonctionner. Au final, ce n’est pas ce que je voulais. Si ça avait été le bon moment, avec le bon coureur, ce mouvement aurait pu marcher. Mais on ne sait jamais tant qu’on n’essaie pas. Kaden Groves est l’un de mes meilleurs amis, donc je pense que demain soir à Paris, on va bien s’amuser. On a vu l’émotion, Kaden [Groves] avait les larmes aux yeux en franchissant la ligne, et pour moi c’est tout l’inverse… Sur ce Tour, j’ai montré à beaucoup de gens de quoi j’étais capable, mais ça me donne encore plus faim, c’est sûr", conclut Harry Sweeny.
Christian Prudhomme : "Magnier, Seixas... On a de vrais talents"