Tour d'Italie - Gaudu, sa défaillance : «Un abandon ? Il faut faire le point...»

David Gaudu a donc fini par totalement explosé ce mercredi 21 mai... Si la première partie du Tour d'Italie n'avait certes pas été un long fleuve tranquille, avec son lot de bonnes et de mauvaises journées et notamment cette chute sur la 7e étape et sa blessure à la main, le leader de la Groupama-FDJ occupait avant le départ de cette 11e étape la 26e place au classement général, à 7 minutes du maillot Rose. Autant dire qu'avec une montée en puissance espérée et une potentielle échappée victorieuse en ligne de mire, le Breton restait encore dans le jeu pour pouvoir espérer faire une belle remontée sur cette fin de Giro. Mais tous les espoirs se sont finalement envolés à plus de 100 km de l'arrivée, dès le pied du plus gros col de la journée, le terrible Alpe San Pellegrino. Parmi les premiers lâchés, le grimpeur français n'a pas longtemps fait illusion et a rapidement disparu des radars. Terminant finalement au sein du gruppetto à plus de 27 minutes du vainqueur Richard Carapaz, Gaudu a désormais reculé en 45e position à plus de 30 minutes de Del Toro...
Vidéo - David Gaudu a tout perdu lors de cette 11e étape
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"L'abandon ? Pour l'instant on n'en est pas là, il faut prendre une décision raisonnée et raisonnable"
Si l'ambition du général n'est désormais plus qu'une chimère, reste également à connaître les raisons de cette défaillance, et s'il sera en capacité de remonter la pente pour jouer une victoire d'étape en dernière semaine et ainsi éviter le fiasco italien qui s'annonce pour le moment. Si David Gaudu ne s'est sans surprise pas exprimé après l'arrivée, son directeur sportif Stéphane Goubert a livrés quelques informations au micro d'Eurosport, devant le bus de la formation française. "Il est bien sûr déçu. En plus du contexte que l’on connaît, d’une préparation tronquée, les conséquences de sa blessure à la main ont été un peu plus importantes que ce qu’on n’imaginait. Il a eu beaucoup d'émotion entre la chute, les chemins... Il est sous traitement antibiotique, et l’organisme n’a pas bien réagi à tout ça aujourd’hui. Il a essayé de se mettre dans le match, mais quand les pentes sont arrivées, les sensations du départ se sont confirmées. Ces journées existent, et il faut les accepter", explique l'ancien coureur. Un abandon est-il possible au vu de son état de forme ? "On n'en est pas là, il faut faire le point. Il faut prendre une décision raisonnée et raisonnable, à froid surtout", a-t-il conclu.