Tour de France - Marc Madiot : «On nous donne des leçons souvent, mais...»

Comme ce qui était attendu, ce fut une première étape de Tour de France extrêmement agitée ! Avec Clément Russo et Paul Penhoet qui ont pu disputer le sprint au vainqueur du jour, Jasper Philipsen, la Groupama-FDJ de Marc Madiot a réalisé une plutôt belle journée en étant passé également à travers les chutes. Avec son franc-parler habituel, le patron de l'équipe française a également affirmé préférer les grands départs en France plutôt qu'à l'étranger, ce qui était la tendance ces dernières années.
Vidéo - Marc Madiot au micro de Cyclism'actu après la 1ere étape
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"Les départs, c'est mieux en France"
Avec deux hommes dans le top 10 de l'étape et Guillaume Martin qui termine dans le peloton principal, la journée est plutôt satisfaisante pour l'équipe de Marc Madiot : "Les gars ont été vigilants, on en avait 3 dans le premier groupe, et puis juste derrière Guillaume Martin avec Valentin Madouas, on aurait même pu avoir Lewis Askey s'il avait pas eu un souci de dérailleur donc on a fait une bonne journée. Travail correct. Tout le monde le savait qu'il y allait avoir des bordures, il suffisait de se balader en voiture devant pour le savoir... La journée était quand même particulière, c'est des journées à stress, t'es les mains sur les freins toute la journée, le vent... Etape extrêmement compliquée... On nous donne des leçons souvent en disant que l'étranger c'est mieux pour les départs, mais non, c'est mieux en France. T'as vu le public qu'il y avait ? Une patte au-dessus !"
Le patron de l'équipe française a également donné son avis sur cette première étape, toujours nerveuse et tendue au sein du peloton, surtout avec Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) au départ : "Première journée du Tour qui est déjà, même si le parcours est souvent adapté, une journée compliquée, donc quand on a un parcours difficile comme aujourd'hui très technique, c'est forcément source de tensions, il y a des abandons, et on voit bien que le peloton est très très nerveux, personne veut perdre de positions. Même en étant attentif, il y a même des gros qui se font piéger donc on voit bien que c'est compliqué. C'est normal, Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar cherchent à rentrer dans la tête du voisin. Ca va être comme ça pendant plusieurs jours, ils vont essayer de se tester, s'évaluer et essayer de rentrer dans le cerveau du voisin, c'est le but du jeu."