Tour d'Italie - Van Aert : «La 1ère étape... j'ai l'impression que c'est difficile»

Wout van Aert s’apprête à découvrir le Tour d’Italie pour la première fois de sa carrière. Mais à quelques heures du Grand Départ, qui a lieu cette année à Durrës en Albanie, ce vendredi 9 mai, le Belge de 29 ans aborde l’épreuve avec de nombreuses incertitudes. Une infection virale contractée récemment a lourdement perturbé sa préparation, compromettant ses ambitions initiales. "Ma préparation n'a pas été idéale, mais ici en Albanie, j'ai hâte de découvrir une nouvelle culture et de nouvelles routes", a-t-il confié ce jeudi 8 mai lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-course réunissant les meilleurs coureurs, organisée au Palais des Congrès de Tirana, la capitale albanaise.
Vidéo - Wout Van Aert en conférence de presse d'avant Giro
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"La 1ère étape ? Je vois une chance pour les attaquants d'aller jusqu'au bout"
"Nous avons testé les circuits locaux à Tirana avant la première étape. C'était bien de voir la montée. J'ai l'impression que c'est assez difficile, le départ est raide et la descente est continue jusqu'à l'arrivée. Je vois une chance pour les attaquants d'aller jusqu'au bout. Nous avons une équipe très forte, avec des coureurs capables de s'adapter à tous les terrains, et des opportunités chaque jour", a poursuivi WVA, qui était revenu plus en détail la veille sur ses soucis de santé. "Je prends quand même le départ avec des points d’interrogation", a confié le coureur de la formation Visma | Lease a Bike au micro de nos confrères de Sporza. "Le maillot rose est devenu davantage un rêve qu’un objectif réaliste."
"Je n’ai pas pu faire un bon entraînement depuis l’Amstel Gold Race"
"Malheureusement, je suis tombé malade la semaine dernière. Ma préparation a été loin d’être idéale. Disons que, mis à part hier, je n’ai pas pu faire un bon entraînement depuis l’Amstel Gold Race (20 avril, ndlr). J’ai dû sans cesse adapter mon programme car l’infection virale a persisté. Je suis dans le flou quant à ma condition physique actuelle", a-t-il expliqué.
"J’espère évidemment faire un beau Giro. Je suis parvenu à me présenter au départ et j’ai encore beaucoup d’ambitions, mais il faut rester prudent. C’est un grand soulagement d’être ici, car la semaine dernière, je ne pensais vraiment pas pouvoir venir. Je suis heureux de pouvoir participer à ce grand événement", affirme-t-il. "En général, oui. J’espère être en forme au départ. Même si je ne suis peut-être pas au top dès le premier jour, je reste confiant que cela ira mieux ensuite. En général, je suis bon durant la dernière semaine. Je garde cette confiance."
Pas d'objectif cyclamen
Avec une santé fragile, Van Aert doit donc revoir ses ambitions. Vise-t-il encore le maillot à points ? "Les conditions ne s’y prêtent pas", a-t-il répondu. "Avec Olav (Kooij) au départ, cela aurait de toute façon été difficile de faire le poisson-pilote et de marquer des points. Les étapes plates rapportent aussi plus de points. En réalité, ce n’a jamais été un objectif." Et le contre-la-montre de samedi en reste-t-il un ? "Normalement oui. J’ai disputé un seul contre-la-montre cette saison (en Algarve), et il s’est très bien passé. J’étais ambitieux et j’ai travaillé cet aspect consciemment ces dernières semaines, mais cette maladie a bouleversé pas mal de choses. Concentrons-nous d’abord sur la première étape, ensuite on verra."