Tour d'Italie - Paul Magnier : «J'ai survécu à l'Albanie, donc maintenant...»
Par Arthur DE SMEDT le 13/05/2025 à 13:11

Pour son tout premier Grand Tour en carrière, Paul Magnier a connu des débuts très discret lors du Grand Départ du Tour d'Italie organisé en Albanie. A l'instart de bon nombre d'autres sprinteurs sur ce Giro, le Français de 21 ans a subi la loi de l'équipe Lidl-Trek, qui a su faire le ménage lors des deux étapes en ligne albanaises pour éviter un sprint massif et mettre sur orbite Mads Pedersen, l'homme de ce week-end d'ouverture avec deux succès et le maillot Rose. Mais la donne va probablement changer ce mardi pour le retour sur le sol italien, à l'occasion d'une 4e étape cette fois-ci dépourvue de difficultés et promise à une première explication entre toutes les grosses cuisses du peloton. L'occasion pour la pépite de la Soudal Quick-Step de s'exprimer pour la première fois et de se jauger face aux meilleurs bolides.
Vidéo - Paul Magnier n'a pas existé en Albanie à cause des Lidl-Trek
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"Le final n'est pas simple, mais dans un scénario parfait..."
"J'ai survécu à l'Albanie. Maintenant, c'est la première vraie étape de sprint", a-t-il confié en interview juste avant le départ de cette 4e étape, à Alberobello, avant de revenir sur ces premiers jours de course et sa préparation du Giro. "Je me suis préparé pour ça, on a vraiment une équipe très motivée aujourd'hui. Je vais essayer de voir ce que je vaux par rapport à des très gros sprinteurs WorldTour. C'est sûr que sur ce début en Albanie, je ne savais pas trop où j'en étais. De toute façon, quand on se prépare, on ne sait jamais trop où on en est. J'ai vu à Francfort que je n'étais pas top en montagne, ça s'est confirmé sur ce début de Giro. Mais le plus important, ce sera d'être puissant dans les derniers kilomètres. On va voir ça aujourd'hui".
L'arrivée à Lecce s'annonce sinueuse et piégeuse, d'autant plus que toutes les équipes de sprinteurs vont avoir envie d'en découdre. "Le final n'est pas simple, c'est bien qu'on puisse déjà reconnaître une fois l'arrivée dans les 15/20 derniers kilomètres. Là, on fera de nouveau un petit topo avec l'équipe. Mais je pense que ce sera important d'être placé avant cette chicane à 1 km de l'arrivée, et essayer de prendre ce dernier virage gauche dans les 5 voire 3 premiers pour pouvoir rapidement lancer son sprint. J'ai dit à mon poisson pilote Luke Lamperti que le top, ce serait qu'il me place sur ce virage gauche à 300 mètres. Et même dans un scénario parfait, qu'on le prenne en 1 et 2, même si je sais que ça va être compliqué", a conclu Paul Magnier, tout sourire.