Tour de Suisse - Kévin Vauquelin : «Romain Grégoire... chacun son point de vue»

Le Tour de Suisse se poursuivait ce mercredi, et la 4e étape entre Heiden et Piuro a tenu toutes ses promesses. Joao Almeida (UAE Team Emirates-XRG) s'est imposé après un énorme numéro en solitaire de près de 50 kilomètres, avec 40 secondes d'avance sur Oscar Onley (Team Picnic PostNL) et Ben O'Connor (Team Jayco-AlUla). Tandis que le maillot jaune Romain Grégoire (Groupama-FDJ) a connu de grosses difficultés mais a fini par revenir sur le peloton des favoris, Kévin Vauquelin (ARKEA-B&B HOTELS) a lui réalisé une nouvelle belle étape, terminant au pied du podium, à une minute de Joao Almeida. Malgré tout, il peut avoir quelques regrets, alors qu'il était proche de prendre le maillot jaune à son compatriote ce mercredi.
Vidéo - Le résumé de cette 4e étape du Tour de Suisse
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"Si on avait collaboré, on aurait pu revenir sur Joao, ou en tout cas finir plus près"
Après l'arrivée, il est revenu sur ses sensations du jour : "Ça a été une montée difficile, en tout cas je me suis bien accroché. Je bascule juste derrière Almeida, quatrième. Je peux remercier le vent de face, ça a un peu nivelé les écarts. Les jambes étaient plutôt bonnes. Quand je suis sorti dans la descente, je savais que Romain allait rentrer dans le groupe, j’entendais dans l’oreillette qu’ils étaient pas très loin derrière. Franchement, encore une fois, ils sont revenus à trois, alors que nous on roulait à sept ou huit. Si on avait mieux collaboré, on aurait pu revenir sur João, ou en tout cas finir plus près. Ça aurait été marrant de reprendre le maillot jaune, mais c’était compliqué à gérer, parce que je savais que Romain allait rouler à fond".
Il poursuit sur ce qu'il retient de cette étape : "Ce que j’en tire, c’est qu’il faut s’accrocher au maximum. Et je pense que je suis dans les cinq, dix premiers, donc je peux vraiment espérer un bon classement général, et pourquoi pas une victoire d’étape à un moment donné. Le souci, c’est que maintenant, je suis deuxième au général… et du coup, je peux pas faire grand-chose. C’est aussi le revers de la médaille : être bien placé, ça veut dire que je peux pas tenter des coups comme ont pu le faire O’Connor ou Onley. C’est un peu frustrant. Mais en même temps, est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Romain, lui, a dû faire des choix. Il a choisi de me marquer, moi, et pas Ben. Je pense qu’il a fait une erreur… mais chacun a son point de vue", conclut-il.