Route - J.D. Peña : «Mon agent ne répond plus, il l'a déjà fait à d'autres...»
Après trois années au sein du Team Jayco AlUla, Jesus David Peña va quitter la formation australienne, lui qui n'a pas été prolongé. Mais le grimpeur colombien de 24 ans se trouve dans une situation délicate, puisque qu'à la mi-novembre, il n'a toujours pas signé de contrat pour la saison prochaine. "Cela fait plusieurs mois de pression, de stress et de réflexion. Maintenant, je pense à revenir en Colombie, ce qui n'est pas si mauvais. Le problème, c'est que de nombreuses équipes ont déjà bouclé leur effectif", confie Peña à nos confrères d'ADN Cycling. En effet, il a appris en août qu'il ne serait pas conservé pour la saison prochaine, lui laissant peu de temps pour retrouver une équipe.
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"J'ai trouvé cela très décevant de la part de mon agent..."
Le bilan de ses trois ans avec la Jayco AlUla est mitigé... un apprentissage difficile la première année, des moments brillants la deuxième, et des blessures qui ont gâché sa troisième saison. "Depuis la première année, ils voulaient mettre fin à mon contrat. Mais le manager m'a finalement dit qu'il avait réalisé que partir en Europe seul avait été un grand défi pour moi,” raconte Peña.
Après une belle 2e année, marquée par une victoire d'étape sur le Tour de Slovénie, les blessures l'ont freiné. Malgré ses efforts, Peña n'a pas pu retrouver son niveau, et son agent en Europe, Giusppe Acquadro (un des agents les plus influents du peloton, ndlr), a cessé de le soutenir. "J'ai trouvé cela très décevant de la part de mon agent. Il n'a pas cherché d'équipe à l'avance. Certaines équipes m'ont dit que si elles avaient été contactées plus tôt, elles auraient été intéressées, mais ça n'a pas été le cas. Il a fait la même chose à Diego Camargo et à plusieurs autres. Il ne répondait plus à mes appels ni à mes messages, prétendant qu'il parlait avec des équipes, mais j'ai découvert par la suite qu'il ne le faisait pas vraiment", explique le jeune de 24 ans, plongé dans une situation inédite dans sa carrière sportive. "Je rame seul maintenant, mais c'est très compliqué, toutes les équipes ont déjà bouclé leur effectif. C'était très difficile de trouver une équipe à cause du manque de résultats, les équipes perdent intérêt et, voyant que mon agent ne répondait plus à mes appels, j'ai essayé par moi-même avec des amis et des contacts, mais on m'a dit que c'était trop tard. Tout est assez incertain. J'aimerais rester en Europe, mais à ce stade de la saison, c'est très compliqué."
Sans solutions en Europe, la Colombie pourrait être un refuge pour Peña, même si les opportunités sont limitées. "Je sais que j'ai un gros potentiel. Ce qui me manque, c'est de la constance", conclut-il avec espoir.
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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) November 12, 2024
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