Cyclo-cross - France - Venturini : «Ce titre, ça n'a pas été le plus dur»
Et de 6 pour Clément Venturini ! Malgré un très bon Joshua Dubau et un incident technique à deux tours de l'arrivée, rien ne semblait pouvoir empêcher le nouveau coureur d'Arkéa-B&B Hotels d'aller chercher son 6e sacre national depuis 2017, soit six succès sur les huit dernières édition ! Avec le total soutien du public breton sur ce circuit de Camors, dans le Morbihan, le patron actuel du cyclo-cross français a parfaitement géré sa course ce dimanche avant de fe faire parler sa pointe de vitesse pour régler au sprint le Rémois de 27 ans, champion de France en 2022. Une domination dont ne se lasse pas Clément Venturini, comme il l'a expliqué au moment de revenir sur sa victoire. "Ce n'est pas une habitude. Je prends le départ comme si je n'avais jamais gagné le Championnat de France. Comme je disais à mon directeur sportif, c'est presque normal que je gagne, et anormal que je perde, même s'il n'y a aucune normalité dans le vélo. Chaque titre est important".
Vidéo - Hélène Clauzel et Clément Venturini champions de France 2024
Lire la suite de l'article
Clément Venturini champion de France de cyclocross. Il s'impose devant Joshua Dubau. Clément Venturini est champion de France pour la 6e fois.#Direct #Cyclocross #France #championnatdeFrance #Camors #Bretagne #vélo pic.twitter.com/ddc99u8f73
— France 3 Bretagne (@france3Bretagne) January 14, 2024
"Je m'en serais mordu les doigts de perdre sur ce saut de chaîne..."
Le Rhodanien de 30 ans s'est ensuite exprimé sur le scénario indécis de la course. "En toute honnêteté, ce titre n'a pas été le plus dur à obtenir d'un point de vue physique, mais par contre il y a beaucoup d'émotions. J'avais un bon rythme, même si je n'arrivais pas à lâcher Joshua (Dubau) car il était très fort. J'avais du mal à passer la 2e planche, j'ai fait 2 ou 3 fois la même erreur. Après j'ai fait ma course, j'étais dans ma bulle. C'est vrai que Joshua collaborait très peu. Je pensais que mon soucis mécanique allait lui profiter, mais quand j'ai vu que je rentrais à un tour de l'arrivée, je me suis dit : Tout pour le sprint ! Ca a été une grosse débauche d'énergie, mais ça m'a aussi doné beaucoup de rage. Je m'en serais mordu les doigts de perdre sur ça, une course de vélo doit se gagner sur le physique. Les Mondiaux de Tabor ? Si je peux finir ma carrière cycliste sur une breloque et un podium mondial, ce serait le graal en cyclo-cross", a conclu Venturini.
Lenny Martinez : "Un podium sur un Grand Tour ? C'est trop loin encore"