Tour de Suisse - Julian Alaphilippe : «Je reste fidèle à moi-même...»
Lorsqu'il s'est dressé sur les pédales à un peu plus de 4 km de l'arrivée, tout le monde y a (un peu) cru... De retour à un très bon niveau cette semaine sur le Tour de Suisse, Julian Alaphilippe (Tudor Pro Cycling Team) s'est même permis d'attaquer les favoris sur les hauteurs de la Castaneda, terrible juge de paix final avec ses pentes à 9,8% de moyenne de la 5e étape et étape reine de cette édition 2025. Le double champion du monde s'est envolé un court instant... mais à l'image de ses coup de pétard depuis quelques années, il aura finalement rapidement payé cet effort et été rattrapé avant de finir à l'arraché septième à 1 minute et 22 secondes du Britannique Oscar Onley (Team Picnic PostNL). Julian Alaphilippe n'a pas pour autant exprimé de regrets sur son attitude : "J'ai été fidèle à moi même, je me sentais bien et j'ai voulu accélérer pour faire mon tempo mais j'ai vite atteint la limite. Après ça, j'avais juste hâte d'arriver en haut".
Vidéo - Le résumé de la 5e étape du Tour de Suisse
Lire la suite de l'article
Un état de forme retrouvé
Au-delà d'une offensive qui se sera révélée infructueuse, Julian Alaphilippe confirme sa bonne forme sur les routes du Tour de Suisse. Il occupe désormais la deuxième place du classement général, à 29 secondes du nouveau leader Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels). Une situation inespérée au départ de l'épreuve et à désormais trois jours du terme : "On savait que ça allait être difficile aujourd'hui et que c'était une étape cruciale pour le classement général. Je suis quand même content d'avoir pu faire partie du groupe de tête. Je ne m'imaginais pas en position de jouer le classement général. J'ai une belle avance, il faut se battre tous les jours, car c'est aussi super pour l'équipe. On fait le maximum, pas de regret. (...) J'ai de bonnes sensations et j'espère que la victoire se rapproche. Ce n'est que le premier palier pour retrouver le meilleur niveau, mais gagner c'est encore autre chose et j'ai hâte" a-t-il formulé avec détérmination.
Jonathan Milan : Les courses deviennent de plus en plus dangereuses..."