Tour de France - Andrea Bagioli : «Il est encore trop tôt pour le dire»

Arrivé en 2020 dans la formation Soudal-Quick Step, Andrea Bagioli (23 ans) peine toutefois à trouver sa place. Entre ambition personelle et travail d'équipe, le coureur italien, qui compte quatre succès depuis ses débuts professionnels, doit composer avec ses différents rôles. "Si nécessaire, je peux me rendre utile pour mes leaders, mais honnêtement je veux gagner. Pour l’instant, j’ai toujours ce caractère, je veux remporter des courses. Ensuite, si au fil des années je vois que ce n’est pas vraiment mon domaine, je me rendrai disponible pour l’équipe en tant qu'équipier", déclare-t-il dans un entretien accordé à Bici.Pro. Visant la période des Classiques, le natif de Sondrio pourrait également participer au Tour de France (du 1er au 23 juillet) : "Il est encore trop tôt pour le dire. On verra après Liège-Bastogne-Liège."

Vidéo - ITW - Patrick Lefevere avant le début de la saison !

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— Soudal Quick-Step Pro Cycling Team (@soudalquickstep) January 6, 2023

Patrick Lefevere : "Nous avons Remco Evenepoel, mais il n'y a pas que lui"

Certes, la formation Soudal-Quick Step - précédemment Quick-Step Alpha Vinyl Team - n'a pas réussi sa meilleure saison sur un plan comptable (47 victoires contre 65 l'an dernier) et a perdu sa place de numéro 1 au classement par équipes UCI, mais l'écurie de Patrick Lefevere peut tout de même tirer un bilan positif de sa saison 2022, notamment grâce au nouveau champion du monde Remco Evenepoel, vainqueur notamment du Tour d'Espagne. L'emblématique manager du Wolfpack a fait le point sur l'année à venir. "Il sera difficile de répéter une année aussi mémorable. Maintenant, vous devez regarder vers l’avenir et je reste ambitieux. C’est une équipe qui veut gagner partout sur les Classiques et les Grands tours. Nous avons Remco Evenepoel, mais il n'y a pas que lui dans l'équipe", déclare-t-il lors de la conférence de presse, ce vendredi. Quant au cas Julian Alaphilippe dans son équipe, Patrick Lefevere n'a pas changé son discours : "Tout le monde doit justifier son salaire. C’est pareil pour lui. Malgré la malchance qu’il a eue, il faut tenir la pression. Je n’aime pas mettre la pression, mais je dois quand même dire qu’il est leader, co-leader, donc on attend des résultats."