Tour d'Italie - Simon Yates : «Je m'attends à une course très agressive»
Par Arthur De SMEDT le 10/05/2022 à 13:02
Premier gros rendez-vous pour les grimpeurs du Tour d'Italie ce mardi sur la 4e étape. L'arrivée au sommet de l'Etna constituera le premier point de repère sur les forces en présence en montagne, et le Maillot Rose pourrait bien quitter les épaules du leader de la course, Mathieu Van der Poel (Alpecin-Fenix). Le mieux placé pour le récupérer, c'est évidemment Simon Yates (BikeExchange-Jayco), 2e du classement général après sa démonstration de force dans le contre-la-montre de la 2e étape. Le Britannique se veut confiant mais prudent avant d'aborder cette ascension. "Il sera important de ne pas réagir à chaque attaque", a-t-il déclaré à Velonews lors de la journée de repos.
Vidéo - Simon Yates a remporté le premier chrono du Giro !
Lire la suite de l'article
"Ne pas être trop impatient si un leader attaque"
"Nous ne sommes qu'au début du Giro. Donc les différences ne sont vraiment que minimes à ce stade", a poursuivit le grimpeur de 29 ans. "Qu'est-ce que j'attends aujourd'hui ? Une course très agressive, d'autant plus que c'est la première fois dans ce Giro que nous allons vraiment grimper. Les conditions météorologiques, le déplacement de la Hongrie et le jour de repos pourraient aussi vraiment affecter les performances. Il faudra donc ne pas être trop impatient si un leader attaque. Je ferai attention à ma force", a expliqué le troisième du Giro 2021, qui ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que par le passé.
#Giro 🇮🇹
— Team BikeExchange-Jayco (@GreenEDGEteam) May 10, 2022
WE ARE IN - Sicily for stage 4!
The team will be looking to ð™™ð™šð™¡ð™žð™«ð™šð™§ another strong performance on Mount Etna today! 🌋 pic.twitter.com/g9E3akChcX
"L'Etna est une ascension difficile"
Simon Yates n'a rien laissé au hasard, puisqu'il est allé reconnaître l'Etna avec son coéquipier Lucas Hamilton. "Il est toujours utile de faire une reconnaissance et de se rafraîchir la mémoire. L'Etna est une ascension difficile, avec la première partie qui se déroule de manière très régulière. La partie intermédiaire est la plus difficile". Une montée qui lui rappellera de bons souvenirs : il y avait terminé 2e sur la 6e étape du Giro 2018, derrière son coéquipier de l'époque Esteban Chaves, et s'était ainsi emparé du Maillot Rose. Bis repetita aujourd'hui ?
Christian Prudhomme : "Nos jeunes Français, Il faut y faire attention"