Paris-Roubaix - Si la Cofidis ne gagne pas l'Enfer du Nord ce dimanche...

Le mois d'avril est désormais bien entamé... et toujours pas la moindre victoire à se mettre sous la dent pour la formation Cofidis ! Seule WorldTeam dans ce cas - et ce depuis le 11 février - l'équipe managée par Cédric Vasseur attend même un succès depuis le 6 septembre dernier et celui de Jesus Herrada sur la 11e étape du Tour d'Espagne. Bryan Coquard, Axel Zingle, Alexis Renard, Milan Fretin, Guillaume Martin... ces coureurs ont tourné autour de la victoire depuis le début de l'exercice 2024, mais il a toujours manqué ce petit grain de réussite ou ce supplément de force pour passer une ligne d'arrivée en première position.

Vidéo - Cédric Vasseur ne s'imaginait pas ça en début d'année...

Route - Cofidis en crise, Cédric Vasseur déçu : "On est passé à côté..." #Cofidis #Vasseur #ParisNice #TirrenoAdriatico https://t.co/xg1Wjdw9qd #cyclisme #cycling

— Cyclism'Actu (@cyclismactu) March 11, 2024

Une semaine pour laisser la première victoire la plus tardive à la cuvée 2015...

Une telle disette en début de saison est rare pour une écurie de ce calibre, et surtout avec la multiplication des courses à laquelle on assiste depuis une dizaine d'années. Depuis la création de l'équipe Cofidis en 1997, c'est arrivé à une seule reprise que cette dernière doive attendre le mois d'avril pour voir l'un de ses coureurs lever les bras. En 2015, Nacer Bouhanni avait en effet débloqué le compteur de la formation nordiste un 7 avril, à l'occasion de la 1ère étape du Circuit Cycliste Sarthe - Pays de la Loire, avant de remettre ça trois jours plus tard lors de l'ultime journée de course. Dix-neuf autres succès suivront pour la Cofidis lors de cette saison 2015, ce qui signifie qu'une année peut être globalement plus que correcte malgré une première victoire tardive.

L'équation était donc simple pour la Cofidis version 2024 : soit elle remportait une course lors de cette première semaine du mois d'avril et évitait alors de rentrer dans l'histoire de la structure de façon négative, soit la disette se poursuivait au-delà du 7 avril et ce début de saison 2024 restera alors comme le moins prolifique de la Cofidis en 28 ans d'existence. Trois des quatre courses qui étaient au programme des Rouge et Blanc cette semaine sont désormais derrière nous - le Tour du Pays basque, le Région Pays de la Loire Tour et le Grand Prix de l'Escaut - et toujours pas le moindre bouquet, la cinquième place de Bryan Coquard sur la 3e étape du Région Pays de la Loire Tour ayant été son meilleur résultat obtenu cette semaine.

Voir un Cofidis gagner Paris-Roubaix serait l'une des plus grandes surprises sportives de l'année

Il reste donc une opportunité à la Cofidis... la 121e édition de Paris-Roubaix ce dimanche. Et soyons clairs : les chances de victoire des hommes de Cédric Vasseur sont infinitésimales. Alignant les Belges Milan Fretin, Piet Allegaert, Ludovic Robeet, Christophe Noppe et Aimé De Gendt, le Français Alexis Renard et le Polonais Stanislaw Aniolkowski, la Cofidis ne dispose absolument pas sur le papier d'un coureur capable de soulever le pavé de l'Enfer du Nord sur le vélodrome de Roubaix. À moins d'un concours de cirsconstance exceptionnel, la Cofidis version 2024 va donc faire moins bien que la Cofidis version 2015 et s'enfoncer un peu plus dans la crise...

Paris-Roubaix - Parcours, secteurs pavés... le 121e Enfer du Nord, ce dimanche #ParisRoubaix #MVDP #VanderPoel #arenberg # https://t.co/3sdDvrmTk0 #cyclisme #cycling

— Cyclism'Actu (@cyclismactu) April 6, 2024