Route - Mondiaux - Pauline Ferrand-Prévot : «Si je peux aider la France....»

Pauline Ferrand-Prévot sera l’une des attractions de la course en ligne élites femmes, samedi, aux Championnats du Monde de Zurich. Tout juste sortie de son titre aux Jeux olympiques de Paris, la Française a choisi de ranger son VTT et de reprendre du service sur la route. Alors que l'on pouvait s'attendre à un retour en 2025, sous les couleurs de la Visma | Lease a Bike, "PFP" a décidé d'anticiper sa rentrée et de s'aligner sur la course en ligne des Mondiaux ce samedi, elle qui n'a plus disputé une course internationale sur route depuis 2018.

Vidéo - Pauline Ferrand-Prévot avant les Mondiaux de Zurich 2024 !

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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) September 18, 2024

"Je me suis dit qu'il ne fallait pas perdre de temps"

"Avec ce retour sur route, mon objectif est de remporter le Tour de France Femmes dans les trois prochaines années. Et comme je ne suis pas trop patiente, je me suis dit qu'il ne fallait pas perdre de temps et me voilà à Zurich", a confié Pauline Ferrand-Prévot au micro de la RTBF.

"Pourquoi pas aider l'équipe de France à aller décrocher le titre mondial"

"Quand j'ai découvert le circuit de Zurich, je me suis dit qu'il pouvait assez bien me convenir. Je suis en bonne forme depuis les Jeux Olympiques et je me suis dit : pourquoi pas aider l'équipe de France à aller décrocher le titre mondial. J'ai pris mon téléphone et appelé le sélectionneur national pour savoir s'il était intéressé par ma présence. Je m'attendais à ce qu'il dise non et en fait, c'était OK pour eux. Cela fait plaisir de recevoir sa et leur confiance."

Pauline Ferrand-Prévot invitée surprise des Mondiaux : "J'ai pris mon téléphone, appelé le sélectionneur...et il a accepté" #rtbfsport https://t.co/VRnv1zK4NI

— RTBF Sport (@RTBFsport) September 27, 2024

"Pouvoir revenir sur route plus tôt que prévu va pouvoir me donner pas mal d'informations pour savoir ce que je dois travailler, ou pas, pour la saison prochaine. Et comme je ne suis pas trop patiente, je me suis dit qu'il ne fallait pas perdre de temps et me voilà à Zurich", explique la Française. "J'avais envie de me tester moi-même, mais aussi de tester la concurrence. On a une équipe de France collectivement très forte. La tactique reste à définir et même si je dois me sacrifier en début de course pour mes collègues je le ferai."