Flèche Wallonne - Demi Vollering, encore battue : «Le Mur ne ment jamais»
Par Emma GOUTENEGRE le 17/04/2024 à 20:45
C'est une nouvelle déception pour la championne des Pays-Bas, Demi Vollering, à l'arrivée de la Flèche Wallonne. Lauréate l'année passée, la coureuse de la Team SD Worx-Protime avait bon espoir de pouvoir ouvrir son compteur de victoire... Mais ce ne sera pas pour aujourd'hui. La Néerlandaise court toujours après le succès cette saison, ayant déjà terminé deuxième de la Flèche Brabançonne, mercredi dernier, ou encore troisième des Strade Bianche en début de saison.
Vidéo - Katarzyna Niewiadowa renoue avec le succès
Lire la suite de l'article
Après 5 ans sans victoire sur route, Katarzyna Niewiadoma s'impose au sommet du Mur de Huy ! La Polonaise a devancé le grande favorite Vollering et Longo Borghini. Les 🇫🇷 Muzic et Labous terminent 4e et 7e #FWwomen
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) April 17, 2024
A suivre sur https://t.co/hItDtvxPXApic.twitter.com/i9mYZfZLvF
"Kasia était plus forte... Le Mur est très dur et ne ment jamais."
Demi Vollering avait décidé, à l'image de l'an passé, d'imprimer son propre rythme dans la célèbre montée finale du Mur de Huy. Mais cela n'a pas suffi, Katarzyna Niewiadowa (Canyon//SRAM Racing) étant la plus forte ce mercredi. Déçue, la lauréate du dernier Tour de France de femmes avec Zwift ne se cherchait pas d'excuses en interview d'après-course : "C'est juste dommage, mais je n'ai rien fait de mal. J'ai essayé d'imprimer mon propre rythme. Mais Kasia était plus forte... Le Mur est très dur et ne ment jamais. Je suis contente de ma forme."
La Néerlandaise conclut en soulignant également les conditions météorologiques dantesques qui ont rendu la course vraiment difficile : "Il faisait terriblement froid. J'ai eu envie de changer de gants en chemin, et puis j'ai eu un peu chaud, mais j'ai frissonné pendant trois heures. J'ai vu tout le monde serrer les mâchoires. C'était douloureux et j'espère que nous ne tomberons pas malades. Je ne pensais qu’à une douche chaude et aux ascensions, où on pouvait se réchauffer un peu chaud."
Alexandre Vinokourov : "Après 3 à 4 mois et demi en béquilles..."