Le Samyn - Antonio Morgado, 2e : «Je n'aime pas ce genre de courses»
Par Audrey QUETARD le 27/02/2024 à 18:43
Son mano a mano au sprint avec Laurenz Rex a semé le doute. Mais le jeter de vélo d'Antonio Morgado n'aura pas suffi à coiffer le Belge d'Intermarché-Wanty sur la ligne, vainqueur final du GP Le Samyn mardi. Si la gagne s'est jouée à quelques centimètres et une photo-finish, le jeune coureur d'UAE Team Emirates, deuxième donc, n'est pas frustré : "Le sentiment est bon, car je suis à nouveau proche d'une victoire". La pépite portugaise, qui vient d'avoir 20 ans, renchérit dans l'interview d'après-course : "C'est une deuxième place, mais je suis très heureux. Je suis très heureux de la façon dont les choses se sont déroulées lors des dernières courses."
Vidéo - Laurenz Rex vainqueur et à l'arrivée du GP Le Samyn 2024 !
Lire la suite de l'article
Victoire de Laurenz Rex sur le 56e #LeSamyn ! Mais le Belge de 24 ans a eu chaud et a dû attendre la photo-finish après un sprint très serré avec le jeune Portugais Antonio Morgado, qui a failli le sauter sur la ligne !
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) February 27, 2024
A suivre sur https://t.co/dHJXT3R5xhpic.twitter.com/8yTzQCqs9o
"C'est tout plat, ça ne me plaît pas"
"Je n'aime pas vraiment les sprints", glisse même Morgado à Direct Vélo. Simplement il semblerait que l’ancien vice-Champion du monde Juniors, bonne pioche d'UAE Team Emirates pour les quatres prochaines années, soit juste en forme. Et pourtant il le répète, le parcours n'était pas pour lui plaire. "Je n'aime pas ce genre de courses. C’est tout plat, ça ne me plaît pas. Les pavés, ce n’est pas mon truc non plus. J’aime quand c’est plus dur, plus punchy, avec des montées. Mais bon, c’était cool quand même." Et finalement, la tactique a été bonne. "Il y avait une section de pavés difficile à deux kilomètres de l'arrivée. Cela a fatigué tout le monde. C'est pourquoi nous avons décidé de nous lancer à fond dans le sprint." En attendant, Antonio Morgado va devoir prendre son mal en patience, puisqu'il disputera la totalité des Classiques pavées, Tour des Flandres et Paris-Roubaix compris.
Nicolas Vinokourov : "J'ai grandi chez Astana depuis que j'ai 8 ans"