Tour d'Italie - Primoz Roglic : «J'étais endormi... et je ne suis plus tout jeune»

Ce vendredi se déroulait la 7e étape du Tour d'Italie, et la première dédiée aux grimpeurs et donc aux leaders du classement général. Si Primoz Roglic (Red Bull-BORA-hansgrohe) faisait figure de grand favori pour l'emporter, c'est son rival espagnol Juan Ayuso (UAE Team Emirates-XRG) qui s'est imposé après une grosse accélération dans le dernier kilomètre, devançant de 4 secondes son coéquipier Isaac Del Toro et le Colombien Egan Bernal (INEOS Grenadiers). Le Slovène termine lui 4e et concède 14 secondes sur Ayuso, mais il profite de cette étape pour récupérer le maillot rose à Mads Pedersen (Lidl-Trek), rapidement décroché aujourd'hui.
Vidéo - Primoz Roglic n'a terminé que 4e de cette 7e étape
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"Regardez, j'ai toujours le maillot rose, mais je ne gagne jamais !"
Après l'arrivée, le Slovène est revenu sur la performance de son équipe : "C’était une étape difficile, avec une arrivée en montée. Mais je dois dire que les gars ont fait un super boulot aujourd’hui. Après hier, qui a été une journée compliquée pour notre équipe, où plusieurs coureurs sont tombés, je suis content de voir comment on a réagi aujourd’hui, c'était beau à voir. Mais aujourd’hui, certains étaient plus forts sur la fin, il faut juste les féliciter. On prend ce qu’on peut, avec ce qu’on a, et on avance. On a une belle course devant nous, ça c’est sûr".
Il poursuit sur le final difficile : "Au moment où Ayuso a attaqué, je n’étais pas là. Mais je suis content de mes sensations. Dans le final, je crois que j’étais un peu endormi. C’était la première vraie étape de montagne, il faut un peu de temps pour se mettre en route. Je ne suis plus tout jeune, vous savez, les jeunes partent à fond tout de suite. Nous, il nous faut un peu plus de temps pour démarrer, en espérant que ça fonctionne bientôt". Enfin, il conclut sur le mailot rose : "Regardez, j’ai toujours le maillot rose, mais je ne gagne jamais ! Le maillot rose, c’est toujours un privilège de l’avoir. Mais évidemment, les gars derrière reviennent très fort. On ne sait jamais quand on va le perdre".