Route - Benjamin Perry arrête à 29 ans : «Je ne suis pas contrarié...»
Après les Norvégiens Kristian Aasvold et August Jensen, le Canadien Adam De Vos et l'Américain Chad Haga, un cinquième coureur de la feue Human Powered Health vient d'annoncer sa fin de carrière sur son compte Instagram : Benjamin Perry ! Seulement âgé de 29 ans, le Canadien était arrivé en Europe en 2017, son parcours chez les professionnels ayant véritablement commencé au sein de la formation Israel Cycling Academy. Resté quatre saisons au sein de cette dernière, le double vice-champion du Canada sur route (2016 et 2018) a ensuite passé un an en WorldTour, chez Astana-Premier Tech, avant de redescendre de deux étages et de signer dans une Conti britannique, la Wiv SunGod.
Vidéo - Perry avait eu Alexandre Vinokourov comme patron en 2021
Lire la suite de l'article
Go on, say we look like another team ⚡�'�
— Human Powered Health Cycling (@hphcycling) January 8, 2023
�'♂�'� @benjefperry
👕 @pactimo
🚲 @FeltBicycles
⚙�'� @SRAMroad
🛞 @visionmy x @goodyearbike
🧦 @SockGuyLUV
🪖 @LEM_Helmets
🕶 @RudyProjectNA
🌱 @thornehealth
�' @CardewTristan pic.twitter.com/act9LldeQM
"2022 a été ma meilleure année et 2023 a été la pire"
Et c'est finalement au niveau ProTeam, dans l'équipe Human Powered Heath, qu'il aura achevé sa carrière. De l'aventure professionnelle de Benjamin Perry, on retiendra surtout ce Tour de Grande-Bretagne 2022, avec une deuxième place sur la 3e étape, le portu du maillot de leader pendant une journée et une quatrième au classement général final. "2024 sera ma première année où rechercher l’excellence en cyclisme sur route ne sera pas au premier plan de mes priorités, ni de mon métier. Ce qui a commencé à 16 ans en arpentant les rues de Niagara aura pris fin sous les Tours Petronas en Malaisie", commence par expliquer Benjamin Perry, qui a conclu sa carrière le 30 septembre dernier à l'issue du PETRONAS Le Tour de Langkawi.
"Je suis très fier des expériences que j’ai vécues et de toutes les personnes merveilleuses avec qui j’ai pu les partager. 2022 a été ma meilleure année et 2023 a été la pire, mais il faut être bon pour avoir de la chance et je ne suis pas contrarié par le fait que ce soit fini. Je suis juste infiniment reconnaissant que tout cela se soit produit", conclut celui qui aura levé les bras sur le Tour de Beauce en 2015, le Grand Prix Cycliste de Saguenay en 2016, le Baltic Chain Tour en 2017 ou encore le Tour de Corée en 2019.
Mauro Gianetti : "Benoît Cosnefroy... le coureur qu'il nous fallait"