Tour de Romandie - Stefan Küng : «Beaucoup d'équipes ont roulé... compliqué»
Par Arthur DE SMEDT le 02/05/2025 à 18:47
Le héros local aura tout tenté ce vendredi... en vain ! A l'image de ce qu'il avait pu faire à Morges en 2019 sur ce même Tour de Romandie, avec une impressionnante victoire en échappée solitaire, Stefan Küng a été le grand animateur de cette 3e étape de l'épreuve suisse. D'abord en faisant partie d'un trio d'échappée avec Bauke Mollema (Lidl-Trek) et Huub Artz (Intermarché-Wanty)... avant de se lancer dans un numéro en solitaire après avoir lâché ses deux compagnons de fuite dans le Col du Mollendruz à près de 50 bornes de l'arrivée. Comme toujours impressionnant de puissance, le rouleur de la Groupama-FDJ semblait alors bien parti pour refaire le coup, lui qui conservait un peu plus de deux minutes sur le peloton... mais ce dernier a pris la menace très au sérieux, et il a finalement été repris à 11 km du but. Küng est revenu après l'arrivée au micro de La Chaîne L'Equipe sur le scénario du jour et sa tentative.
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"Malheureusement, j'ai aussi commencé à cramper, et ça n'a pas aidé"
"Pour gagner en échappée, ça dépend beaucoup de l'attitude du peloton et de combien d'équipes pensent pouvoir gagner à la fin. Aujourd'hui, je pense que ça aurait été mieux pour moi d'avoir un final plat propice à un sprint massif, car il n'y aurait pas eu grand monde pour rouler derrière nous à part la Visma. Mais bon, avec des si...", a-t-il d'abord analysé. "Il y a eu beaucoup d'équipes qui y croyait, mon directeur sportif me citait 4 ou 5 formations qui roulaient derrière. Là, ça devenait compliqué, mais on ne maîtrise pas ce paramètre. Je me suis dit que je devais tenter aujourd'hui, c'était une belle étape pour moi".
"Mes compagnons d'échappée ont commencé à en garder un peu sur la fin, c'est un peu dommage. C'est ce que je pense, même s'ils me disaient qu'ils étaient à bloc. On connaît le jeu. Du coup, j'ai tenté le tout pour le tout dans le Col du Mollendruz pour essayer de creuser encore un peu. J'y ai cru à ce moment-là... Je ne pouvais plus faire marche arrière. Mais sur la fin, c'était mission quasi impossible sur ces faux plats descendants quand tu es tout seul devant contre tout un peloton. Malheureusement, j'ai aussi commencé à cramper, et ça n'a pas aidé. Car si tout allait bien, peut-être que...", a conclu Stefan Küng.

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