Tour de Catalogne - Demi Vollering : «Marion Bunel était très forte, c'était dur»
Les coureuses du Tour de Catalogne Féminin avaient rendez-vous ce jeudi avec l’étape la plus dure des trois jours de course en Espagne. Avec plus de 2000 m de dénivelé positif sur les 73 km séparant Baga du Coll de Pal, cette seconde étape avait tout pour créer des écarts importants en vue du classement général final. Et cela n’a pas manqué puisque l’immense favorite, Demi Vollering (FDJ-SUEZ), a relégué toutes ses adversaires à plus de deux minutes en attaquant à 10 km de l’arrivée. Seule Marion Bunel (Team Visma | Lease a Bike) a su tenir la roue de la Néerlandaise pendant l’ascension finale, avant de finalement échouer à 30 secondes de la nouvelle leader du classement général. Neuvième victoire de la saison (et bientôt 10 avec le général qui devrait suivre dès dimanche) pour la Batave, qui poursuit sa razzia espagnole après La Vuelta et le Tour du Pays basque.
Vidéo - Revivez le final de cette 2e étape du Tour de Catalogne
Lire la suite de l'article
"Marion Bunel était très forte, c'était dur de la lâcher"
"C'était une journée assez difficile, car il y avait déjà pas mal de montée en début de course, et il faisait super chaud", a-t-elle commencé par analyser en interview d'après-course. "J'avais une coéquipière à l'avant, ce qui était une bonne chose, mais on voulait aussi rouler pour imprimer un bon rythme dans le peloton pour durcir la course et distancer certaines coureuses. Ensuite, j'ai décidé d'attaquer à un certain moment, et seule Marion Bunel a pu me suivre, il n'y avait plus que nous deux. Mais l'ascension finale n'était pas très pentue, et il y avait beaucoup de vent de face sur certaines portions, donc c'était dur de garder un rythme élevé. Dans la roue, elle gagnait pas mal d'aspiration. A un moment, elle m'a pris quelques relais, c'était sympa de sa part. Elle était très forte aujourd'hui, c'était dur de la lâcher, mais j'y suis parvenue à 600 mètres", a conclu une Demi Vollering élogieuse sur la performance de la jeune Française.
Antonio Tiberi : "Je veux aller sur la Grande Boucle.. sans pression"