Tour de France - Guillaume Martin : «En France on est assez hypocrite...»
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Présent en conférence de presse ce jeudi 3 juillet à Lille aux côtés de ses coéquipiers de la Groupama-FDJ, Guillaume Martin a été interrogé sur ses ambitions avant de prendre part au Tour de France à partir de samedi. De par ses qualités et le niveau qu'il affiche depuis quelques semaines, le Français devrait tenter, comme chaque année, d'obtenir un bon classement général au bout des trois semaines de course, lui qui a déjà terminé à deux reprises dans le top 10.
Vidéo - La conférence de presse de Guillaume Martin
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"En France on est assez hypocrite, on va toujours chercher la petite bête"
Fraîchement arrivé dans la formation Groupama-FDJ, Guillaume Martin a été interrogé sur la façon avec laquelle il abordait ce nouveau Tour de France : "C'est sûr qu'il y a eu pas mal de changements au moins depuis l'année dernière, par contre c'est une course que je commence à bien connaître, ça, ça n'a pas changé. Donc avec l'experience que j'ai, je sais que la question qu'on m'a souvent répété c'est de savoir si je vise les étapes ou le général, elle n'a pas trop lieu d'être parce que c'est souvent le truc qui décide à votre place, et peut-être plus encore cette année avec la semaine qu'on va avoir, qui s'annonce assez piégeuse. En tout cas, c'est dans ma nature de perdre du temps volontairement mais je pense que ça va s'éclaircir assez vite en fonction de la condition réelle et des éventuels faits de course. En tout cas c'est sûr que depuis le début de l'année, je me sens bien dans l'équipe, à la Groupama-FDJ, et ça se traduit dans certains résultats, mais de manière générale dans mon ressenti et je pense aborder ce tour dans de bonnes conditions."
Habitué aux places d'honneur au classement général, il a également été questionné sur ses ambitions et ses objectifs pour les trois semaines de course : "En France on est assez hypocrite, on va toujours chercher la petite bête.... On se plaint de devoir avoir un coureur français qui gagne le Tour depuis 40 ans, mais en même temps on blague des coureurs... C'est aussi ce dont je suis capable, mais je ne prends pas le départ du tout pour gagner le classement général. Donc ce sera plutôt dans les eaux de ce que je peux avoir fait par le passé. Mais voilà, en pensant aux jeunes, par exemple, aux jeunes talents qui arrivent dans le peloton français. Il faut être capable d'abord de faire une dixième place, une septième place, avant de penser à la victoire. Si on ne prend jamais ça, si on ne se lance jamais dans cette course-là à la régularité, évidemment on ne sera jamais capable de jouer le général."
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